[RP] BG de Sylënce partie III

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Toute cette histoire devait normalement se dérouler en trois partie. Elle en comptera finalement quatre.
Voici donc la troisième qui, ô comble de la surprise ne met pas d'elfes en scène. Seulement des personnages et des guildes que l'on croise bien souvent sur le serveur. Merci à eux pour m'avoir donner l'autorisation de mettre en scène leurs personnage.

Bonne lecture et bon jeux.

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Le regard perçant qui se perd sur la grande bleue, sa tenue de combat rouge sang, une aura sombre qui l’enveloppe. Cameron est prêt. Et nom d’un troll, l’alliance et la horde n’oublieront jamais ce jour.
Avec un claquement sec, l’étendard blanc hissé en haut du mat d’artimon se déploie sous le vent et se met à briller sous le soleil. Un regard à droite, des allés et venus de matelots orcs et humains qui font rouler d’énormes barils de poudre vers le bâtiment. Un regard à gauche, des reprouvés et des nains s’affairent à l’embarquement d’imposantes caisses d’armes. Sur le bateau, un prêtre darnassien harangue les marins.
Les pirates n’ont pas de faction. Et nom d’un troll, Azeroth va l’apprendre à ses dépens.
Ils sont tous la. Depuis le temps qu’ils les rassemblent. Des centaines de pirates. Les armes luisantes sous le soleil, ils sont prêts.
Cameron s’avance maintenant vers le navire à la suite de ses hommes qui l’attendent tous. Il tourne alors le regard à bâbords. Le bataillon spécial. Des reprouvés, des orcs et des elfes de sang.
Dans une organisation parfaite, le bataillon de cavalerie embarque sur l’énorme navire. Le pas des montures sur le bois épais du bâtiment fait un bruit étourdissant.
Soudain une voix puissante se fait entendre « Tout le monde à son poste ! Hissez les voiles ! Et plus vite que ça ! »
Avec une synchronisation stupéfiante, les marins se mettent en action et l’instant d’après le vent gonfle les voiles.
Les yeux brillants, Cameron gonfle sa poitrine de l’air marin. « Par ma barbe, l’heure des pirates est venu »

Le nain s’interrompt alors dans ses pensés : « Mais… mais.. mais… » Un drapeau noir, avec une crane sans mâchoire ornée d’une rose flotte maintenant fièrement au vent!
En haut du mat, une épée dans chaque main, Nyomesis domine fièrement la scène :
_On prend ton navire, on fait flotter ma bannière !
_gna, gna, gna, gna, gna, grommèle le nain dans sa barbe. Attends de voir…. Gnark.

L’instant d’après, le majestueux navire sort de la petite crique dans laquelle il mouillait depuis plusieurs jours, s’éloigne vers le large et disparais à l’horizon emmenant avec lui humains, trolls, reprouvés, elfes de sang et autres orcs ou nains, un prêtre kaldorei. Une multitude de race, une multitude de pirates, et leurs deux capitaines se chamaillant pour une bannière.

Ils débarquèrent au milieu de la nuit. Les nuages cachaient la lune, une nuit sombre et pluvieuse. Une pluie torrentielle même. En parfait marin qu’ils étaient, le nain et le reprouvé voyaient leur plan se dérouler à merveille. Encore une fois ils avaient su prévoir le temps. Le bataillon débarqua sous les yeux de Cameron et Nyomesis. Une vingtaine de membres tout au plus. Orcs, trolls et reprouvé. Nyomesis les rejoignit aussitôt.

Les deux capitaines jubilaient. Même Sergueï le stratège commando ne pouvait se douter que quelqu’un puisse faire preuve d’une telle audace.
Un dernier regard pour les cavaliers. « N’oubliez pas matelots ! Vous n’êtes que vingt, mais ils doivent vous croire des centaines ! Des milliers ! »
En guise de réponse, le bataillon dressa vers le ciel les couleurs de la horde. Les couleurs de Thrall.

Quelques instants plus tard le navire fonçait toutes voiles dehors étendard blanc flottant au ciel vers Menethil.
Alors les cavaliers se mirent en action. Un orc puissant fit résonner le cor de la horde, et tous se ruèrent vers Austrivage. « Pour la horde, pour Thrall ! »
Massacrant les gardes, écrasants les civiles, brulant les maisons, les cavaliers éparpillaient la population. Les soldats de garde étaient éventrés et décapités sans merci. Bientôt le feu perçait la nuit. Les cavaliers s’acharnaient, passaient et repassaient. La pluie se faisait de plus en plus violente, et les vents se mettaient de la partie. Les hommes mourraient tous. Tous ? Non. Il fallait des témoins. Ce petit groupe là qui s’enfuit dans la nuit.

Puis aussi brusquement que l’attaque avait commencé elle cessa. Les cavaliers, faisant résonner les cor de guerre de la horde foncèrent vers le refuge de l’ornière et n’y laissèrent que quelques survivants. Bientôt ils foncèrent vers le sud et disparurent dans la nuit ne laissant derrière eux que morts et flammes.

_Garde à vous !
D’un même mouvement, les membres des commandos se figent droits et fière sur l’ordre du colonel Ëa.
Pivotant d’un quart de tour, l’elfette claque des pieds et salut l’homme qui vient d’arriver.
_Mon général !
A ses cotés, Nessa reste immobile, l’œil pétillant.
Saluant à son tour ses hommes, Sergueï prend la parole :
_Repos soldats !
Tous se détendent.
_Vous avez tous été informé de ce qui s’est passé cette nuit.!
_Oui général ! Répondirent-ils tous d’une seule voix.
_Austrivage a été rasé par la horde !
_Oui général !
Puis tous les villages entre Arathi et la forêt d’Elwynn.
_Oui général !
_Ce crime doit-il rester impuni ?
_Non général !
La tête haute et le regard noble, le général Sergueï sent monter au sein de ces hommes cette ferveur qui les gagne lorsque la bataille approche. Il reprend d’une voix puissante mais non forcée.
_La horde a envoyé des centaines de cavaliers qui ont mis les terres de l’est à feux et à sang. Pour cela nous allons frapper la horde. Nous allons frapper si durement qu’elle ne s’en relèvera pas !
Avec ses quelques phrases, il captive ses hommes. Ces derniers ne voient pas arriver les régiments du roi qui se placent derrière eux.
_Aujourd’hui est un grand jour pour le commando ! Le roi met sous mes ordres ses meilleures troupes. Aujourd’hui nous ne frappons pas des cibles légères. Aujourd’hui nous frapperont les places fortes de Kalimdor. Aujourd’hui Thrall et Cairn tomberont !
_Hourra général !

Il se tourne alors vers la chasseresse.
_Colonel Ëa !
_Oui mon général !
_Vos hommes sont ils prêts ?
Derrière elle un « Oui général ! » puissant retenti.
_Il semblerait que oui mon général. Répond-elle avec un sourire.
_Alors les Pitons du Tonnerre est votre objectif.
_Et Orgrimmar le votre.
_Affirmatif colonel.

Bientôt ils font mouvement. Sous les clameurs des citoyens, les commandos de Stormwind et l’armée royale quittent Hurlevent pour s’embarquer à Menethil vers Kalimdor et la place forte de Theramore.

Et personne ne fait attentions aux silhouettes qui se tapissent sur les montagnes au dessus de la ville.

_Ils ont mordu. Ils vont attaquer la horde.
_Alors Kragma. Comment vois-tu la chose?
_Tu as déjà vu une serrure me résister ?
_Non.
_Un jeu d’enfant.
Et Melwaya éclate de rire.

A l’avant de son bâtiment, regardant dans une puissante longue vue, Cameron observe les navires de guerres s’éloigner de Menethil. Il n’a pas raté une miette de l’embarquement des commandos et de l’armée du roi.
_Holà mat’lot !
_Oui cap’taine ?
_La navire pour Melwaya et Kragma est prêt ?
_Encre levée, amarres détachés ! Nyomesis n’a qu’à prendre la barre.
_Le pavillon ?
_Blanc cap’taine ! Comme vous l’avez d’mandé
Cameron a un visage radieux « Blanc, gnark, gnark, gnark »
_Et l’équipage ? reprend –il.
Le marin esquisse un sourire sadique. Ouvrant la paume de la main, il contemple les dents en or qu’il a récupérées.
_Au secret cap’taine.
Le nain se fend d’un sourire et son rire bourru est suivit d’un rire général de l’équipage.
_Suivez moi ces bateau nom d’un troll ! Et baissez moi ces voiles par ma barbe ! On va s’faire repérer a des milles.
Les sourires s’envolent car tous comprennent…
_Mais comment naviguer sans voile cap’taine.
_ A vos rames crévindiou ! Le premier que j’prends à tirer au flan j’le passe sur la planche.
_Mais et vous ?
_Moi ? J’m’en vais m’boire une bonne bière hé hé hé.

Au zénith. Le soleil est au zénith. C’est le moment. Cameron avait insisté sur ce point. D’une voix rauque, Kragma secoue ses troupes.
_Allez les gars. Les trésors d’Hurlevent nous attendent. Melwaya, Irulane. Si vous pouviez nous faire place net.
Les deux en chœur s’échangent un clin d’œil : « En avant les biquets ! »
Et le feu et la glaces se déchainent. Les humains tombent comme des mouches. Jouant de téléportations, pluies de glace ou explosions de feu et d’arcanes, les deux mages elfes de sang au sommet de leur art et de leur forme ouvrent un chemin de mort à Kragma et ses hommes.
_Rappelez vous des instructions. Des que les rayons du soleil touch’ront la montagne il faudra partir. Videz les maisons, pillez les richesses. L’or d’Hurlevent est à nous.
Les voleurs, hommes trolls et reprouvés disparaissent à la vue des citoyens. Les pirates n’ont pas de faction, les pirates pillent la capitale humaine.
Pour détourner l’attention, Irulane et Melwaya gèlent et brulent tout ce qui passe à leur porté. L’arbre de la place centrale explose sur sous un tir d’arcane. Les quelques soldats restés courent en tous sens, les cheveux en feu.
Melwaya submergée libère une nova de glace surpuissante, prenant au piège tous ceux qui l’avaient approché. L’instant d’après Irulane lance sur eux un choc de flammes qui les réduit tous à l’état de cendre. Les deux mages éclatent de rire de concert.
Une flamme dans chaque main, la mage aux cheveux noirs contemple ses œuvres. Face à elle les gardes hésitent, reculent… Libérant toute sa puissance, Melwaya laisse échapper un torrent de flammes qui carbonise les protecteurs de la ville. Sous la chaleur hors normes, les pierres du mur de l’hôtel des ventes explosent ouvrant un trou béant. Epoussetant, sa robe, elle considère le dégât toute fier d’elle-même avec un sourire crâneur vers sa compagne de jeux.
_A mon tour.
Irulane, pas en reste, envoi un tir d’arcane surpuissant sur le mur ouvert… Le mur s’effondre emportant avec lui le toit du bâtiment, dans un roulement de pierre et de poussière.
Secouant à son tour la poussière de sa robe, elle dévisage l’autre d’un air tout fière…
_Tu ne finis jamais le travail.

Bien décidé à montrer à la blondinette de quel bois elle se chauffe, Melwaya concentre une aura glaciale dans ses mains, mais…

_Melwaya la banque ! hurle Kragma.
_J’arrive sac d’os !
Surgissant au milieu des gardes, elle laisse échapper une explosion d’arcanes qui les fait tous tomber raide mort.
_Tu va réussir à nous ouvrir ce coffre ?
_Aussi facilement que si je voulais te couper en tranche.
_On va passer la nuit là alors.
Il sort ses lames.
_Tu veux tenter ?
Elle se ravise.
_Ouvre nous ce coffre.

L’instant d’après, Kragma fait face au coffre de la banque. Il se met à l’œuvre. A l’extérieur ses hommes pillent les richesses des maisons, pendant que les deux mages continuent leur concours de magie, au grand dam des habitants qui sont impitoyablement massacrés.
Il ne faut que quelques minutes à Kragma pour crocheter la serrure et les richesses de la ville apparaissent à ses yeux. Des montagnes d’or, de bijoux.

Lorsque le soleil touche la montagne, les coffres de la ville sont vides, les habitants massacrés. Hurlevent est ruiné. Le plan de Cameron et Nyomesis pour vider la ville de ses troupes a fonctionné à merveille. Kragma ne manque pas de déposer le paquet de Cameron au milieu du coffre vide non sans se demander une dernière fois ce qu’il peut contenir

Les cavaliers foncent maintenant vers Menethil. Le bateau le plus a droite de l’embarcadère avait du être vidé de son équipage par Cameron. Ce serait un jeu d’enfant pour Nyomesis pour leur faire traverser la grande mer.

Ignorant tout de la mise à sac d’Hurlevent, le général Sergueï faisait débarquer ses hommes. La traversé de la grande mer lui avait laissé le temps de mettre une stratégie en place avec le colonel Ëa.
L’imposante armée se mit en marche. En rangs parfaitement formés, cavaliers et fantassins traversèrent le marécage d’Âprefange sans encombre. Ils arrivèrent aux Tarides.

_Colonel vous savez ce que vous avez à faire !
_Affirmatif mon général !
_La synchronisation sera le maitre mot de la réussite ou non de cette opération !
_En effet mon général ! Et suis-je puis me permettre.
_...
_Je connais mon boulot mon général. Le visage d’Ëa se fendit d’un sourire
Sergueï laissa échapper un rire chaud et paternel.
_Vous avez raison colonel. Bonne chance.
_Merci mon général. A vous aussi.

Ils se séparèrent, entrainant des centaines d’hommes dans leur sillage. Sergueï se irigeait vers la capitale des peaux vertes, tandis qu’Ëa et ses troupes faisaient mouvement vers Mulgore. Evitant les routes, se hâtant avec lenteur afin d’éviter les nuages de poussières qui pourraient les faires repérer, contournant les villages, les deux corps d’armée progressaient vers leur cibles.
Les éclaireurs à l’avant se chargeaient de repérer les mouvements civils et militaires qui étaient ainsi évités. Une prouesse militaire de premier ordre.

Guidés par des commandos parfaitement rodés à ce type d’incursion en terres ennemies, les deux corps d’armés traversèrent les Tarides, Durotar et Mulgore de nuit sans éveiller le moindre soupçon. Au petit matin, ils étaient aux portes d’Orgrimmar et des Pitons du Tonnerre, qui s’éveillaient doucement et où personne n’imaginaient que des centaines de soldats pouvaient avoir pris position sans alerter qui que ce soit.

Pourtant séparés par des dizaines de kilomètres, le général Sergueï et le colonel Ëa tournèrent la tête dans la même direction. Le sommet des montagnes du sud se mit à rougeoyer sous les rayons du soleil levant. Au même moment, les gardes de la grande porte d’Orgrimmar et les gardiens des ascenseurs des Pitons du Tonnerre furent réduit
au silence par les assassins d’élite des commandos. Avec un synchronisme parfait les deux corps d’armés investissaient les deux capitales, et comme si il n’y avait eu qu’un seul ordre donné pour les deux bataillons, Sergueï et Ëa lançaient leurs troupes à l’attaque.

Et personne ne fit attention aux pirates de Cameron qui attendaient en retrait.

Les premiers gardes des Pitons du Tonnerre sont projetés dans le vide sans même comprendre ce qui leur arrive. Le colonel Ëa à leur tête, la première vague d’attaque sécurise immédiatement une zone avec pièges et tireurs d’élite. L’instant d’après, de puissants démonistes participent activement à la monté des troupes au sein de la ville. La partie basse de la ville est maintenant aux mains des attaquants. Les civiles sont rapidement enfermé au sein des maisons.

Un sifflement aigue du colonel : Immédiatement un bataillon de voleurs disparaît à la vue de tous. Bientôt les premiers défenseurs de la tour centrale s’effondrent lourdement.
Les guerriers taurens voyant les leur mourir sans même distinguer les assaillants commencent à paniquer. Un nouveau sifflement retentie, une volée de flèches venue de nulle part culbute les taurens en arme. Des cavaliers investissent alors le deuxième niveau de la capitale des cornus. Une nouvelle fois, les civils sont repoussés dans leurs baraquements.
Protégés par des troupes lourdement armées, de puissants mages font s’abattre des pluies de feu sur les passerelles qui s’embrasent, se décrochent et vont s’écraser sur les plaines de Mulgore au milieu des loups et des pumas affolés. Les trois cimes sont isolées, aucune attaque à redouter de ce coté là.
Au milieu des ses hommes, le colonel Ëa harangue ses troupes. « Groupe numéro un ! En position. Groupe deux, à la gardes des civiles ! »
Aucune réponse, ni aucune parole ne viens, seulement des actes, des mouvements de troupes, une coordination stupéfiante.
A droite, un petit groupe de Taurens tente de prendre la fuite. Surgissant de nulle part, une mage projette une nova de glace qui les immobilise. Lorsqu’ils retrouveront leur liberté, tout sera fini depuis longtemps.
En contrebas, une charge tauren est contré de façon net et sans bavure par des chasseurs. Chaque flèche fait mouche, chaque tir est fatal. Les puissantes créatures roulent dans la poussière.

_Mon colonel !
Ëa se tourne vers le soldat.
_Les trois cimes sont isolés ! Les civils enfermés dans les baraquements ! Nous sommes prêts !
Un demi-sourir sur son visage, elle prend un instant pour regarder ses hommes. Un claquement de doigts et les voila qui chargent en hurlant. Immobile au milieu de la place, les yeux fermés, elle les sent se ruer à l’assaut de la hutte centrale. Elle entend le fracas des armes et des boucliers. Des hurlements d’encouragement qui se mêlent aux cris de douleurs et aux râles des blessés.

_Nessa ma belle…
L’animal bande ses muscles…
_Montrons leur ce qu’on vaut.
Quittant les pieds de sa maitresse, le félin se rue dans la mêlé. Un coup de griffe, un claquement de dents, elle ouvre les jugulaires des taurens de façon chirurgicale. Légèrement en retrait, Ëa aligne ses cibles comme des boites à la fête foraines. Ils tombent comme des pantins.

Au milieu de la mêlée, maniant son tronc d’arme aussi facilement qu’un homme un bâton, Cairne fait valdinguer ses assaillants. Il fracasse des cranes, enfonce des armures, écrase des casques. Les coups qu’il reçoit ne semblent pas l’affaiblir.
« Tu t’es bien battu Cairne. Mais il est temps d’en finir » pense le colonel qui ajuste le leader Tauren.
Il s’effondre sous les cris de
victoires des attaquants.
_Un tir qui vous honore mon colonel !
_Merci capitaine. Rapport de bataille !
_Aucune perte civil comme vous l’avez ordonné mon colonel !
_Parfait. Sonnez la retraite.

Bientôt les civils sortent de leurs maisons, ils sont les seuls survivants. En tout et pour tout, l’attaque des Pitons du tonnerre n’aura duré que treize minutes.

Un vieux druide, met le feu à une bâtisse qui s’embrase instantanément sous son regard.

"Makkar le verra"

A l’instant même ou Ëa pose le pied dans la capitale Tauren, le général Segueï entre dans Orgrimmar. Les furtifs ont si bien accompli leur mission que la première alerte n’est donnée que lorsque les premiers cavaliers atteignent déjà la herse. Protégés par des guerriers équipés de bouclier qui semblaient indestructibles, des mages ouvrent la marche. Des traits de feu et des cônes de froids font exploser les baraquements et embrasent les défenseurs. Des paladins protègent de leur lumière sacrée les avancements des bataillons.
Les orcs de la herse sont mis à terre. Déferlant de la vallée de l’honneur une troupe d’orc en armes fonce avec la volonté évidente de pulvériser l’armée de Segueï sur son flanc. « Comme prévu ».

_Bataillon quatre ! Volte face !
Les guerriers s’écartent, et les orcs qui chargent se trouvent face à une multitude d’arcs et de fusils.
_Feu !
Ils n’ont pas te temps de s’arrêter. Les orcs s’effondrent dans leur course effrénée. Ils ne peuvent même pas porter un coup.
_Bataillon deux !
S’écartant les soldats laissent le passage a un bataillon de démonistes recrutés dans les plus sombres endroits d’Azeroth. Faisant sortir du néant distordu de puissants gangregardes qui chargent, précédés par des pluies de feu les éleveurs de démons font de l’endroit l’antichambre de l’enfer. Des malédictions d’ombres achèvent les fuyards. Plus un soldat ne viendra par là. La vallée de la force est sous contrôle.
_Mettez y les civils.
_Bien mon général.

Au fur et à mesure que Sergueï bousculent les orcs, des prêtres et des paladins se chargent de ramener les civiles vers l’arrière. Ils avancent vite, ils frappent juste, et la présence des civils fait hésiter les orcs qui ne veulent pas risquer de tuer leurs familles
et enfant. Ils n’ont pas le temps d’hésiter bien longtemps car aussitôt ils tombent sous les coups, les flèches, ou les traits de feu.

Sans même un arrêt, la troupe investit fort Grommash. La charge est si violente que les gardes en présence s’écroule sans même frapper une fois leurs adversaires. La tête de Vo’Jin roule au sol. Thrall se bat farouchement. Il décapite, éventre, pourfend. Puis un gigantesque éclat de lumière lui tombe sur la tête. Il s’effondre au pied du général Sergueï acclamé par ses hommes.

_Cette frappe vous honore mon général !
_Merci capitaine ! Rapport de bataille je vous pris !
_Aucune perte civil mon général.
_Parfait capitaine. Sonnez la retraite.

Peu après les civiles reprennent possession de la ville. L’attaque a duré exactement treize minutes.

Sortant des ombres, les lames rouges de sang, les yeux en fureur, des morceaux de peau humaine coincée entre les dents, Qaen enfourche la première monture à sa portée et fonce vers le sud.

« Trouver Makkar »

La grande mer.
Le navire dirigé par Nyomesis glisse sur l’eau en direction de Theramore. Il faudra être rapide et précis. Au dessus de lui son emblème brave fièrement les cieux « Non mais ». Sur la proue, cheveux aux vents Melwaya et Irulane profitent de l’air du large. A leur coté, la silhouette dégingandée de Kragma aiguise ses lames. Il part d’un rire sadique.

_Mouhahaha ! Vivement qu’on arrive qu’on tranche à nouveau de la chair !
_Nan !
_Hein ? Qui voudrait m’empêcher… Pourquoi Nyomesis ?
_On ne doit pas être en retard au rendez vous de Cameron. On va être plus expéditif.
Melwaya s’approche alors.
_Et tu crois faire plus vite avec tes petits pouvoirs ?
S’il avait eu une mâchoire complète, Nyomesis se serait alors fendu d’un sourire qui aurait illuminé la nuit.
_Vous allez bientôt voir l’étendu de mes talents en mer gnark gnark gnark !

Il prend alors un ton autoritaire
_Assez trainaillé faignants. Tous a vos postes et plus vite que ça, Theramore est en vue. Sergueï ne doit pas pouvoir repartir par là. Fermer les écoutilles, affaler le…. HE KRAGMA tu t’bouge ?!
_Hein quoi ?
_Les écoutilles morbleux ! T’attends quoi pour les fermer ?
_Les quoi ?
_Par le Léviathan t’es encore plus bête qu’un gnome !
_Espèce de canigou sur patte j’vais te clouer à ton mat !
_Non mais vous avez fini oui ! Le premier qui l’ouvre encore je le brule sur place !
_Non mais Irulane t’entend comment y m’parle ?
Une monstrueuse boule de feu prend naissance entre les mains de l’elfe…. Kragma recule…
_C’est bon c’est bon arrête ça. Se tournant vers Nyomesis, c’est quoi tes écoutilles espèce de….
_Les bâches par terre ! Prend les et recouvre les en les fixant au surbau !
_Au quoi ?
Nyomesis se frappe la tête contre la barre Aie !
_A tes pieds sombres crétins ! Les ouvertures ! Faut les boucher pour pas qu’l’eau rentre en combat marin.
_Avec ces bâches ?
_Voila !
_Que j’accroche sur ces bois là ?
_OUI !
_Et tu pouvais pas l’dire plutôt?
_Ca fais vingt minutes que je te le dis espèce d’ahuris !
_Nan ! Toi tu m’parle d’écrout… d’arco… heu..
_D’ECOUTILLES !
Kragma se vexe
_Oh bah si môssieur prend des mots savants… Si môssieur veut étaler son savoir… J’ten foutrais moi des écoort… erco... et merde !

_Branle-bas de combat ! Affaler les voiles arrière. Paré à serrer le vent ! On vire de bord ! Sortez les canons bâbords ! Préparez les pièces !

Surgissant de l’épais brouillard, le navire fonce droit sur les deux bateaux amarrés qui attendent le retour de Sergueï. Les marins du premiers, voyant la masse sombre partie pour les éperonner paniquent et tentent de quitter le bâtiment. Ils n’en eurent pas le temps. L’énorme navire virant de bord, gardant toute sa voile au risque de briser les mats, l’énorme navire serre le vent et change brusquement de direction pour se retrouver parallèle au bateau royal. Exactement à la distance qu’attendais Nyomesis
_Feu !

Crachant un feu d’enfer, de flammes et de métal lourds, les canons pirates arrosent le navire. La coque explose, les marins sont projetés par le souffle, les mats s’effondrent, fracassant le pont. L’ouverture latérale est si grande que l’eau s’engouffre à une vitesse prodigieuse, brisant la coque. La poupe et la proue du bateau sortent de l’eau, il se brise en deux et coule à pic, entrainant avec lui les marins. Certains essai de nager, mais la dépression les aspires vers le fond. Aucun n’en réchappera.

Sur le deuxième bateau, les matelots du roi sont déjà à pieds d’œuvre. « Allers les gars ! On manœuvre avant qu’il ne recharge ! » Mais Nyomesis n’est pas le premier marin venu. La barre entre ses mains, l’énorme navire se déplace sur l’eau avec une vitesse et une précision hallucinantes.
_Kragma, l’ancre ! Jette-la à bâbord !
_Hein ?
_VITE !
Sans chercher à en comprendre plus le voleur s’exécute.

Brusquement lesté, le navire se bloque et pivote autour du filin, présentant à son adversaire son coté tribord… Et ses canons chargés. « FEU ! »
Ce tir est aussi meurtrier que le premier. Des planches et des hommes volent dans les aires, l’eau s’engouffre et le bateau coule dans d’énormes gerbes d’eau.
_Mouhahaha ! Qu’est ce que je vous avais dit ?

Si promptes habituellement à la répartie les deux elfes reste quoi devant le spectacle offert par le pirate.
_Mouhaha ! Alors Kragma qu’est ce… Kragma ? KRAGMA ! Ou est encore cet imbécile?
_Cap’taine !
_Quoi ?!
_Kragma est parti avec l’ancre.
_Mouhaha. On va l’trainer jusque à Cabestan ! En avant toute voile dehors !

Moins de dix minutes après être sorti du brouillard, le navire disparaît à la vue des habitants de Theramore sa mission accompli. Sergueï est bloqué en Kalimdor

Les bataillons de Sergueï et Ëa firent jonction légèrement à l’est de La croisé. Ils furent prévenus du sabordage des bateaux à l’entrée des marécages d’Âprefange.
_Colonel, nous repartirons via Auberdine. Faites reformer les rangs. Il faut quitter les Tarides au plus vite.
_Affirmatif mon général ! Bataillons, en formation de marche rapide !
A nouveau, pas de réponse, seulement des actions et des mouvements de troupes.
_En avant !

C’est à ce moment là qu’ils entendirent le grondement. Loin derrière, un nuage de poussière s’élevait. Le général et le colonel se comprirent en un croisement de regard… L’armée se mit en marche.

Loin derrière, en provenance des milles pointes Makkar faisait chevaucher l’Egide à une allure que ses hommes n’avaient encore jamais connue. Ils avait vu les feux du druide des Pitons du Tonnerre et s’étaient mis en marche immédiatement. La troupe ne s’arrêta même pas lorsque ils croisèrent Qaen qui venait à leur rencontre. Elle fit volter sa monture et chevaucha à coté de son chef
_Thrall est mort !
_Hein ? Lui aussi !
Le fracas des sabots sur le sol étaient si bruyant qu’ils devaient hurler pour s’entendre.
_Comment ça lui aussi ?
_Cairne est mort.
Ils se regardèrent un instant les yeux bouillant de rage. Le tauren donna ses instructions :
_Part vers les rocheuses à la retraite de roche soleil. Recrute tout ce que tu trouve et ramène tout ce monde par la perce. On les prendra en tenaille. En passant je rallierai les orc Chanteguerre!
Sans chercher à en savoir plus, la reprouvé quitta ses compagnons de l’Egide et fonça vers l’ouest.

Pendant que Makkar se lançait à la poursuite des humains, Cameron entra en action. Ses pirates investirent Orgrimmar, vide de ses soldats, morts ou partie à la chasse des commandos.
Soldat ou pas, les orcs présent défendirent leur ville. Mais à la grande différence de Sergueï, le nain ne s’embarrasse pas de pitié pour les civils, et ils l’apprirent à leurs dépens. Cameron à leur tête, les pirates entrairent dans Orgrimmar. Les survivants, sous l’effet des puissants contrôles mentaux de Cameron, s’entretuèrent. Ceux qui tentaient de s’échapper étais vite rattrapés, et pourfendus. Les maisons furent rapidement investit et pillées de leurs richesses. Avançant au milieu des morts et des débris encore brulant, témoins de la scène de batailles qui s’était déroulé ici peu de temps avant, Cameron se dirigea vers la banque.
_Allez nom d’un troll. Ouvrez-moi ces coffres !
_On n’a personne, Kragma n’est pas là.
_Qu’a cela ne tienne. La porte ne s’ouvre pas, faites moi sauter le mur autour ! C’est pas une construction de marins d’eau douce qui va m’empêcher d’être riche !
Les marins posent alors des charges gobelines savamment dosés tout autour des portes blindées.
_RECULEZ !
Le pourtour de la lourde porte explosa, les richesses d’Orgrimmar étaient à la portée des pirates qui vidèrent le tout très rapidement. Cameron déposa un paquet au milieu du coffre sous les yeux intrigués de ses hommes.
_Allez moussaillons ! On n’traine pas. Direction la mer.

Sans demander leur reste, les pirates quittèrent Orgrimmar qui n’était plus qu’une ville fantôme, et foncèrent vers les berges à proximité à l’est.
Des barques en provenance de l’énorme navire amarré un peu plus loin, vinrent à leur rencontre.

Une heure plus tard ils retrouvèrent Kragma, Melwaya, Irulane et leur commando.
_Alors cap’taine ?
_Les trésors de la horde et de l’alliance sont à nous.
Une clameur de victoire s’élèva alors, les pirates ouvrirent de grands tonneaux d’alcool, pour fêter la réussite. Nyomesis et Cameron avaient vu leur plan se dérouler à merveille
_En avant toute !
_Bien capitaine !
Rapidement, le navire quitta les berges de Durotar et disparut en mer deux bannières flottant au vent.

_Hé Cameron ?
_Mmh. Oui Nyomesis.
_Dites heu… Y’avait quoi dans tes paquets.
_Et bien il y avait ….
_Mouhahahaha !

[HRP]
Un grand merci à Sergueï, Ëa, Melwaya, Cameron, Nyomesis, Qaen, Makkar qui m'ont autorisé à mettre leurs personnages en scène.

Merci aussi à Kragma et Irulane. Je n'ai pas réussi à les joindres directement, et j'espère qu'ils ne seront pas géné d'être cités.

Bientôt la quatrième partie avec l'affrontement Sergueï, Makkar, l'intervention des elfes de la nuit (Kaldori Theran, Sentinelles et Grand Ordre Elunien) et bien sur la fin de l'histoire de Sylënce.