[RP] BG de Sylënce partie II

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La partie II prend donc place de nos jours. Ce sont des textes tirés de moments vécus en jeux. Certains vous seront familié car vous les avez peut etre déjà lu. Ils ne sont pas tous de moi, mais tous ont influancé la vie de Sylënce.
Je précise bien entendu systématiquement qui est l'hauteur du texte. (Si je ne prcise pas c'est qu'il est de moi tout simplement) Ne pouvant pas non plus relater toutes les aventures et péripéties de mon personnage (beaucoup trop long) j'ai fais un tri et gardé ceux qui ont eu le plus d'impacte sur le fond de l'histoire de Sylënce.

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Une légère brise fait frissonner la grande mer qui vient caresser la plage d'Auberdine par de petites vaguelettes. Le clapotis de l'eau sur le sable est si doux qu'il couvre à peine les glossolalies des murlocs en activité un peu plus au sud. Comme si cette nuit il avait décidé de rendre hommage à Elune, le grand astre nocturne inonde Sombrivage de sa lumière bleutée, son reflet faisant scintiller l'eau de milles éclats.
Dans le petit village, quelques jeunes elfes, s'activent. Un jeune guerrier offre sa protection à une jeune prêtresse pour aller débarrasser le village de l'immonde Fondeboue, pendant que trois jeunes druides, revenant des bois se préparent à aller mettre fin aux agissement d'un satyre corrupteur de furobolgs, plus loin, dans la forêt.

Dans l'auberge, un voyageur descend se plaindre du bruit.
_Voyons monsieur. Vous êtes chez les elfes de la nuit.
_Pff.... grommèle dans sa barbe le vieux nain. Les elfes. Ouille mon dos. Je suis décidément trop vieux pour ces voyages.
Bienveillante, la douce aubergiste lui offre un breuvage qui lui permet rapidement de glisser dans un sommeil paisible. Le nain s'endort avec le sourire.

Au bout du lent reflux, le bateau en provenance de l'Exodar accoste doucement. Les sentinelles veillent sur le petit village. Est-ce le fait que le temps semble se ralentir? Ou bien la lumière si douce de la lune qui les plonge dans une certaine torpeur? Peut-être les deux. Toujours est-il qu'elles ne réagissent pas lorsque le loup fantôme se glisse furtivement dans
l'embarcation.
Invisible? S’il s'était retourné à ce moment là, le chaman aurait vu le clin d'œil que la sentinelle adressait en direction du bateau. Le loup fantôme se fond dans le décor.

Sans un bruit, les voiles se gonflent alors et le bateau s'éloigne du quai. En sécurité, le bel animal redevient orc. Puissant et fière. Un valeureux chaman de la horde. Son ombre s'étend sur le pont, massive et puissante. Sa respiration paisible, fais gonfler sa poitrine. Levant les yeux vers les étoiles, il se laisse envelopper par la lumière céleste.
De sa propre ombre, qui envahi le pont, surgit sa mort. Rapide, silencieuse, s'efforçant de ne pas troubler ce paisible moment. Figé un instant, le fier chaman titube légèrement, puis bascule en avant. La mer lui ouvre alors ses bras, et l'engloutie en silence.

Tandis que la nuit s'étire et que la lune termine de prendre sa place, tout là haut dans le ciel, la population d'Astranaar profite enfin du semblant de calme qui revient sur la région depuis quelques jours. Ailleurs, dans le vaste monde, quelques Orcs tentent de piller un village humain en bord de mer, une mince équipe de soldats de l'Alliance s'enfoncent la peur au ventre dans les Profondeurs de Rochenoire, une jeune prêtresse arpente les rues de Hurlevent dans l'espoir d'y trouver de nouveaux marchés économiques. Plus loin encore, la Horde et l'Alliance, le ventre noué, font cause commune et franchissent d'un pas décidé la Porte des Ténèbres, qui les mèneront loin, très loin, dans les tréfonds de l'univers.

C'est à ce moment que Sylënce entre tranquillement dans Astranaar. Deux jeunes druides qui la reconnaissent la saluent avant de partir pour le Chant des Forêts. Avec un sourire elle les regarde s'éloigner...

Une voix résonne alors, venant du néant :
"Est-ce toi qui massacre la Horde en Orneval?"
Il va se passer quelque chose.
_ Je ne massacre pas la Horde.
_ Ce n'est pas ce qu'on m'a dit.
_ Je protège ces terres. Si les guerriers de la Horde rebroussent chemin, je les laisse partir en paix.
_Je m'appele Elmayor. Et puisque tu protèges ces terres, sache que le Mal est entré en Orneval.
A ces mots, l'Elfe ferme les yeux. Quelle est cette sensation? Le mal? Alors que toute personne censée eut voulu en savoir plus, l'esprit de l'Elfe se retourne sur lui même, vers le passé... Une grande lumière puis les ténèbres. Du sang et des larmes...

_ Es-tu là?
La voix la ramène alors à la réalité.
_ Je ne sais pas si le Mal est en cette forêt. Mais je sens une grande force qui approche.
_ En effet. Le Dévoreur te cherche. Il est là pour toi.
_ Non, il ne me cherche plus.
_ Comment cela?
_ Son œil est face à moi. Il m'a trouvée.
D'un ton heureux et apeuré en même temps, la voix reprend :
_ Et que vas-tu faire?
_ L'attendre, bien sûr.
_ Tu vas mourir. Il est là pour ça.
_ C'est possible, et même probable. Nous verrons.

Sylënce se retourne alors. Franchissant le pont, une silhouette disloquée avance vers le village. A ses côtés un chien. Immédiatement les sentinelles se ruent sur le Réprouvé qui ne s'écarte pas de son chemin. Impossible de dire où les flammes ont surgit. Les pantalons et les vestes des sentinelles s'embrasèrent. Leurs chevelures devenaient des buissons ardents. Reculant en gémissant, et se cognant entre elles, les premières s'effondrèrent les bras en croix. Sylënce senti de nouveau cette bouffée d'air chaud, ce déplacement d'air. Une sentinelle hurla silencieusement sous un voile mortel transparent. Ses traits fondirent, puis se mélangèrent comme du suif. Elles avançaient maintenant le long de l'allée d'Astranaar, agitant les bras comme des aveugles, telles des épouvantails incandescents, puis s'écroulèrent face contre terre. Elles n'avaient plus du tout l'air d'être des Elfes. Le gros des sentinelles s'étaient figé. Le Dévoreur leur faisait face...

_ Ca suffit.

A ces mots tous se retournèrent vers elle. Le chien de l'enfer revint aux pieds de son maître. Une sentinelle empoigna son arme, mais le regard de la voleuse la lui fit relâcher. Toutes reculèrent. Les flammes disparurent des mains du mort-vivant. Il s'inclina. Sylënce s'avance de quelques pas puis s'inclina à son tour. Passant devant lui, elle marcha en direction du pont. Il lui emboita le pas. Tout deux sortirent d'Astrannar. Juste derrières eux, quelques Furbolgs s'agitent dans leurs occupations nocturne, ne se sentant absolument pas concernés par la situation. Une jeune druide s'apprêta à se ruer sur lui :

_ Non.
_ Mais, il...
_ Recule. Fuis cet endroit.

Obéissant à la voleuse, tremblante, la druide recule.
Maintenant ils se font face. L'elfette enduit ses lames de poisons. Une dernière fois, la voix résonne dans sa tête.
_ Il est prêt.
Sylënce esquisse un sourire :
_ Moi aussi.

L'instant d'après, le Reprouvé est seul. Son chien hûme l'air à plaine narines,
cherchant à faire sortir des ombres son ennemie. Pendant ce si court instant, qui semble pourtant durer une éternité, il devient difficile de savoir qui est le traqueur et qui est la proie.
Légèrement en retrait, Sylënce attend ce moment qui arrivera fatalement. Il suffit d'être patient, il arrive toujours... Maintenant. Surgissant des ombres elle égorge son adversaire. Aussitôt une violente douleur lui remonte de la cuisse. Le chien, bien que surpris, a réagi de façon fulgurante. Une lame s'enfonce dans le dos du Réprouvé, dégageant une odeur épouvantable.
Soudain la douleur. L'agonie pure et simple, comme si elle s'était retrouvée dans la cheminée d'un volcan. Sans trop savoir comment elle pouvait encore avancer, elle frappe encore. A nouveau sa dague immobilise l'abomination. Se plaçant derrière, elle lui inflige un coup surpuissant. Assez pour le faire chanceler, mais pas tomber.
Autour d'eux, l'herbe s'embrase. Une odeur de souffre et de mort se répand dans la forêt. Les Furbolgs ont fuit, pris de panique.
Devant elle, la route tremblote dans l'air surchauffé. Le ventre cuit par la chaleur, le corps rissolé par les flammes, vacillante dans ses vêtements en lambeaux, elle avance toujours, obsédée par son bourreau.
Le chien vient mordre dans son bras qui n'est plus qu'une masse de tissu et de chair brulée, laissant échapper du pus et une odeur fétide.
Emportée par son dernier coup, Sylënce tombe à terre et s'enfonce dans les ténèbres. Surgissant du néant, un cheval de feu fait son apparition, des flammes lui sortant des naseaux.

Loin, très loin, à peine perceptible, la voix d'Elmayor raisonne une dernière fois :

_ Tu as perdu.


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[HRP] Ce texte a été ecrit par Hyann, démoniste 70 réprouvé du royaume culte de la rive noire. Je met le liens de son texte. http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=191189125&sid=2
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Le jour n'était pas encore levé quand Hyann passa, à bride abattue, la frontière entre Orneval et les Tarides.

En se retournant il pouvait distinguer une lueur rougeoyante au loin. Il se demandait s'il s'agissait des ruines fumantes de la ville d'Astraanar qui brulaient encore ou si, tout bonnement, l'aube commençait à pointer le bout de son nez.

Une journée qui s'annoncerait ensoleillée et radieuse et qui balaierait tous les cris, le sang et la haine versés quelques heures auparavant. Il avait forcé sa monture pendant une partie de la nuit pour ne plus sentir cette odeur de chair brulée.

Il était satisfait de pouvoir compter sur l'hospitalité des orcs warsong qui lui proposeraient le gîte et le couvert. Il faut dire que la bataille l'avait épuisé.

En premier lieu il s'occupa de son tigre qui avait été blessé par une flêche elfique. Il pansa la blessure qui avait l'air assez vilaine. Il se demanda comment son tigrou avait pu être assez solide et courageux pour l'emmener à bon port.

Il se déchaussa enfin et se recroquevilla à côté de son tigre qui déjà, s'était assoupi pour récupérer.
Il ne pourrait pas fermer l'oeil ça il le savait déjà. Tout était calme. En tendant l'oreille, on pouvait entendre crépiter un feu de camp ou les grognements de deux orcs en train de converser.

Après quelques minutes, Hyann se détendit enfin et se remémora les évènements passés.

Il était très heureux d'avoir obtenu ce qu'il était venu chercher. Il savait, pour avoir combattu Sylence et ses soeurs que la partie serait serrée. Malgré l'apreté des combats, il ne pensait pas récupérer son butin aussi rapidement. Certes cela n'avait pas été facile du tout, loin s'en fallait mais cela avait été rapide. Il détenait enfin ce précieux sésame.

L'âme de Sylence lui appartenait enfin. Il avait réussi à la capturer et à la cristalliser durant la bataille.

Cela avait du être douloureux pour sa victime. Hyann savait de quoi il en retournait. Il avait lui même subi le même sort de la par de Sryz quelques temps auparavant. Cela s'apparentait à un viol. Hyann n'était pas fier de lui mais il était enfin rassasié : pour un temps du moins. Il le savait, sa soif d'âmes le dévorait de plus en plus. Il lui en fallait toujours plus, de plus haut niveau.

Il regarda dans sa bourse d'âmes et se mit à les compter, cherchant celle de la voleuse. Il en avait collecté 27 mais il n'arrivait pas à mettre la main sur celle de l'elfette.

Dans un hurlement de rage qui eut le don de pétrifier toutes les sentinelles autour de lui (hurlement de terreur pour les puristes), Hyann comprit que la roublarde avait réussi à récupérer son âme dans une fourberie dont elle était passée maîtresse.

Il referma précieusement son sac magmatique et ferma les yeux. Elle était là, elle le hantait, il faudrait bien qu'il la combatte à nouveau. Il voulait son âme. Il en avait tellement besoin.


Hyann

[HRP] Ce texte est une autre vision du précédent. Il a été ecrit par Dévoreur, démoniste réprouvé 70 du royaume culte de la rive noire. Je met le lien de son texte: http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=191189125&sid=2








Du haut de la collinne de bois brisé, Dévoreur observé le funeste présage.

Il avait assisté à la bataille, mais n'avait pas intervenu.

Et pourtant Dieu seul sait à quelle point cela l'avait démangé, non pas d'aider ses camarades, mais de nourrir sa soif d'âme...

Et à chaque fois qu'il y pensait, se levait prêt à partir, il avait une pensée pour Tilmaclya, et son regard s'apaisé...

Ce même regard, rivé droit sur Sylënce, ne faiblissant pas, il assistait à la bataille, et prenait ce massacre comme un divertissement.

Beltia, sa succube, regardé son maître avec animosité:

"Heeeeeeey Dévorounet !! ça te ressemble pas tout ça !! Pourquoi on va pas faire la fête avec eux ???"

Dévoreur restait silencieux.

"hého beau brun, fait pas comme si j'était pas la.....et puis Hyann sera surement content de te voir, ils ont l'air d'avoir besoin de toi.

-Ne t'inquiète pas pour eux, ils s'en sortiront

-Peut être mais moi je m'amuse pas du tout, dit elle en boudant, allez soit sympa, j'suis en manque !"

Dévoreur ne bougea pas, son oeil observant la voleuse qui ne faiblissait pas.....

"Je l'ai trouvé je crois."

-Gnnéé? Sois clair mon mignon, je te suis pas la, c'est pas elle que tu as vaincu l'autre jour, et puis pouruqoi l'as tu épargné, elle fait bobo à tes alliés la...

-...tait toi un peu j'arrive pas à me concentrer, coupa t'il

-t'es vraiment qu'un goujat!" Puis elle alla se poser à côté de Dante.

La bataille dura toute la nuit, et Dévoreur ne bougeait pas, puis vint la "retraite" de la Horde, la bataille prenait fin.

"ça y est c'est pour bientôt...

En route, on as du boulot."

Et Dévoreur enfourcha Dante, "la petite soeur va s'éveiller"

Et il disparu dans la nuit, laissant derrière lui une trainée d'ombre......


Dévoreur réprouvé 70

Marchant péniblement le long de l’allée, Sylënce constate les dégâts. Hyann et les siens repoussés, il ne reste plus qu’à rebâtir les habitations fumantes et dévastés.

Mais si une simple maison peut facilement être remise sur pied, quand est-il des morts ? Un vieux couple pleure sur le corps de leur enfant calciné par les ombres et les flammes. Un peu plus loin, un cadavre, transpercé par les lames d’Onî, s’enfonce lentement dans l’abyme du lac. D’un coup de pied rageur, Hallali fais voler un totem encore fumant :

_Même les chamans sont devenus fous !

Une jeune prêtresse dispense du mieux qu’elle peut des soins apaisants aux survivants.

Les yeux fermés, Sylënce ne fais plus attention aux événements. Elle n’a pas un regard pour Idodesbois, ce valeureux paladin, qui bien que totalement étranger à cette région, a mis courageusement son épée à contribution. Elle ne s’arrête même pas devant Slaiis, sa jeune apprentie qui vient pourtant la voir.

Sylënce n’est plus là. Son esprit se retourne sur lui-même. Une introspection ? Des souvenirs ? Son propre passé ?
Du sang et une grande lumière. Puis les ombres, le froid et la pluie. Est-ce le présent ? Et cette odeur de mort, insoutenable, est-ce le passé ? Une sensation jusque là inconnu. Inconnu ? Vraiment ? Ou simplement oubliée ? L’envie de détruire et de tuer. Cette impression de puissance, cette envie de meurtre. La haine.

_SYLENCE NON !

La voix la fait revenir à la réalité. Face à elle, le jeune tauren, les yeux révulsés de terreur est figé au milieu de la route.
Ouvrant les yeux, l’elfe arrête son geste. Une touffe de fourrure tombe doucement vers le sol, l’entaille dans la gorge n’est que superficielle. Levant les yeux vers lui :
_Fuis.
N’en demandant pas tant, le tauren reprend ses esprits et fonce vers Bois brisé. Les jambes coupés par la peur, il lui faudra s’y reprendre à deux fois pour enfourcher la Wyverne qui l’emmène au loin. Seule dans Orneval, Sylënce déambule dans la forêt.

Au temple, à Darnassus, une prêtresse sent la situation lui echapper.
_Alors.
_Le mal remonte à la surface. A chaque bataille, je le sent de plus en plus présent en elle.
_Vous pensez pouvoir la tenir ?
_Je ne sais pas. Elle n’est plus une petite fille. Elle commence à se remplir de haine et d’ombres. J’ai pu l’arreter et ce tauren a eu de la chance. Je ne sais pas si je pourrais y parvenir si ca continue.
_Et que comptez vous faire ?

Sans répondre, la prêtresse se tourne alors vers un messager qui passait par la.
_Jeune homme.
L’elfe s’inclinant devant la prêtresse.
_Oui madame.
_Faite venir Dyane.

[HRP] Ce texte a été ecrit par Tilmaclya, druide 66 des Sentinelles sur le royaume culte de la rive noire. Le liens ou l'on peut trouver le texte originel http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=194699494&sid=2




C'etait deja la fin de l'apres midi sur auberdine, la douce brise de la mer vint caresser le visage de Tilmaclya. Elle parla au maitre pecheur : "Ah, pour pecher, rien de plus simple, tu prend une canne a peche, un hamecon et un appat, tu lance ta ligne et tu attends ! "
Alors qu'elle fixait tant bien que mal la verroterie a la canne a peche, elle s'arrta un instant contempler la beauté du paysage. Cette pensée s'arreta nette lorsqu'elle se piqua le doigt avec l'ameçon. Apres s'etre un peu enervée devant son incapacité a pecher, elle finit par reprendre son calme et lanca sa ligne a l'eau. Au bout de quelques dizaines de minutes, elle finit tant bien que mal par attrapper un bouche noir huileux. Encouragée par cette réussite, elle relanca sa ligne a l'eau.

Mais c'est a ce moment la qu'un oeil de killrog vint se placer derierre elle. Se sentant epiée, elle se retourna brusquement pour contempler la creature.
"Encore un suppot de la legion qui vient s'amuser... Décidemment, on n'aura jamais la paix plus d'une heure ! "

Soudain, l'oeil disparut. sa disparition eut pour echos celle des cris des sentinelles qui chargeaient un mysterieux ennemi... suivi de leur cris d'agonie. "Il" se tenait sur le coté de la plage. Le jeune elfe qui pecahit a coté de Tilmaclya fit une reflexion etrange dans un langage difficilement comprehensible
"lol elle lui fon rien perdre com vie"

La chose etait la et ouvrit ce qui lui reste de sa bouche "Je suis la pour toi, mon ange"
Completement tetanisée, la druide resta figée sur place... elle ne pouvait se resoudre a s'enfuir.. il lui fallait lui faire face.
"Qu..Que veux tu ?
-Je voulais juste venir te revoir... tu me manquais "
C'est alors qu'une sentinelle n'ecoutant que son courage se jeta sur le reprouvé, mais ses armes semblait bien inefficaces sur lui. Ce dernier commenca a canaliser son energie demoniaque et incanta un sort... Quelques instants plus tard, la sentinelle s'enfuyait, completement terrorisée "Tu vois, je fais des efforts, si elles ne m'attaquent pas, je ne les
tuerai pas"

Bien que morrte de peur, Tilmaclya lui repondit
"Je devrais m'estimer heureuse de ces efforts... *soupire* Allons ailleurs, la ou tu ne causera pas de degats"
Puis se retournant vers l'elfe qui pechait avec elle
" Ne t'avises pas de nous suivre, ni d'essayer de l'arreter, tu ne ferais que condamner un nombre enormes de personnes"

La jeune druide se metamorhosa en guepard tandis que l'abomination enfourchait son destrier de l'effroi. Deja les gens crachaient derriere son dos en la traitant de traitresse. Peu lui importait, elle savait ce qu'elle fesait et elle savait que c'etait la seule chose raisonnable a faire. Une vie de perdue vaut mieux qu'une centaine d'autres. Ils arriverent bientot sur une plage au sud d'auberdine. une plage suffisement vide pour que Dévoreur ne fasse pas de degats.

Tilmaclya druide des Sentinelles

[HRP] Ce texte a été ecrit par Dévoreur, démoniste réprouvé du serveur Culte de la rive noire. http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=194699494&sid=2


Pourquoi?

Pourquoi Auberdine ne brûlait pas, pourquoi les elfs ne l'imploraient ils pas?

Pourquoi, Dévoreur épargnait toute cette chaire fraîche?

Il ne le savait pas, il n'était la que pour une seul raison, Tilmaclya.

Il suivit la jeune elf, sans rien dire, et se posa au bord de l'eau.

Descendant de sa monture, il s'asseya pas de la jeune elf, un silence, on entendais que le bruit des vagues....

"Tu me manquais Tilma, je ne sais pas pourquoi, il fallait que je te vois, ton visage...me manquait.

-Je..je...te manquait?

-Oui, je ne sais pas pourquoi, mais je pense à toi.....

Le temps semblait s'être figé, un démoniste et un druide, face à face, deux forces que tout oppose, mais l'un fortement attiré par l'autre.

"Tu as peur? Dans ta voie, je sens comme une gène, tu sais, je tue, massacre, vole les âmes, je reconnaît qelqu'un qui me crains...

-....

-Tu n'as pas de raison de me craindre, je ne veux et ne peut te faire de mal, cela me ferait du mal à moi même, chose qui me semble infamilier."

La druide se sentait rassuré, bien que ceci était un grand mot au final.

"Alors, tu as réussi à retrouver la mémoire?

-Non, mais ça vient, aujourd'hui j'ai pris l'âme d'un chasseur expérimenté, nezdal, bientôt j'aurais rassembler les neufs.

-Mais pourquoi fait tu ça Dévoreur, pourquoi prends tu les âmes?

-En tant que Démoniste, les âmes sont un besoin vital, nous en sommes dépendants pour incanter nos sorts...

Se tournant en direction de l'eau:

-...mais chaque démoniste s'en sert d'une façon différente, moi je prends les âmes, et fouillent dans leur souvenir.

-Mais pourquoi? que cherche tu?

-Mais moi mon ange, moi, j'espère trouver un reflet, une image, de ce que
j'était avant de mourir, avant de devenir...."ça".

Levant, comme si sa simple phrases le frustré, il leva la main et fit bruler un crabe à porté.

-Je n'en avais pas conscience, et me fichait de ce que j'était, mais depuis que je t'ai rencontré, je souhaite le savoir, car je ne connais pas ses sentiments que j'éprouve, mais je pense les avoir connu.

-Et pourquoi veut tu neuf âmes, une de chaque classe, en quoi te connaîtrait il mieux?

-vois tu tilma, dans une âme nous trouvons, notre puissance, nos souvenirs, et nos sentiments, un drain ne permet de consummer que l'une des ses trois choses. Je dois donc choisir entre retrouver la mémoire, et monter en puissance, les sentiments ne m'important peu..."

Equissant un sourire, il reprit

"Mais dans une âme puissante, on peut prendre les trois mon ange, et quand je prends les trois, je me raproche de mes souvenirs.

Je fait un rève vois tu, dans ce rève je vois un homme, flou, mais il brûle dans les flammes...

-des flammes....

-Oui, et je pense qu'il soit possible que ce soit moi, et l'image devient de
plus en plus nette quand je prênds l'une des ces âmes...

-Je comprends mieux, peut être que je te connais, du c'est possible, si je semble avoir un effet sur toi, peut être que tu m'as connu par ce passé...

-Ne dis pas ça, je pourrais prendre ton âme pour m'en assurer, je préfère éviter......"

Un silence, Tilmaclya, tétanisé, tentant de changer de sujet:

-Et....tu as abandonnée l'idée de détruire ce monde?

-Bien sur que non, en récupérant ces neuf âmes, je serai suffisemment puissant pour batir un nouveau monde, un monde parfait !!

-Dévoreur, un monde parfait n'existe pas, et même si tu le crée, il n'y auras pas d'équilibre, il finira par ce détruire...

-Alors je détruirai à nouveau tout, et rebatirai un monde, je composerai un monde d'élu, un monde dans lequelle cette guerre stupide n'existerai pas!

-Un monde que tu dirigera je présume?

-Non, ce monde sera à...."

Dévoreur s'arrêta nette.

"j'en dit trop, je préfère ne pas te savoir en travers de mon chemin.

-Tu m'auras forcément contre toi, je ne peux pas vivre dans un monde imposé.

-Tu t'y fera, je ne souhaite pas ta mort, et je peux l'éviter, maintenant parlons de toi....

Dévoreur, démoniste reprouvé

Sylënce marche sur le sable du lent reflux. Au travers de ses yeux vides, la grève déserte a la couleur d’un sous vêtement trop longtemps tenu à l’écart de la lessive, et les coquillages qui la jonchent se fondent dans sa grisaille. Cà et là, saillant d’un sable grossier mêlé de galets, de gros rochers voient leur ancienne couche d’un jaune de dents fossiles, éclaboussées de blancs par les déjections plus fraîches des oiseaux marins. A coté d’elle, une bande de Murlocs s’affaire autour de la carcasse d’un batteur échoué. Elle tombe.

Etendue sur le sable, l’eau fraîche détrempant ses bottes, partant à l’assaut
de ses cuisses et de son ventre, Sylënce se sent basculer dans les abymes…. Le passé ? Le présent ? Quelle impression étrange de sentir son esprit se retourner sur lui-même et de fouiller en soi.
Totalement déconnectée de la réalité, elle ne voit pas l’œil de Killrog qui la regarde sans bouger.
Le courageux murloc qui salivait depuis quelques instants devant ce corps immobile se fige…. Puis tombe face contre terre ainsi que tous ses congénères. De son pas disloqué, puant la mort, Dévoreur s’avance.
Qu’est ce qui le retiens de la tuer ? Sylënce sent une présence, de la douceur puis une grande chaleur…. Un druide ? Elle s’éveille.

Tilmaclya lui sourit. Le réprouvé recule d’un pas.
Scène totalement irréaliste, seulement rythmée par le clapotis des vaguelettes qui s’échouent sur le sable.
Revenant petit à petit à la réalité, Sylënce prend conscience qu’elle n’est pas armée.

_Il est calme. Dit alors Tilmaclya.
_Oui je vois.

Soudain le Dévoreur fait volte face. Sylënce lève les yeux et voit ce qui le fait courir. Se précipitant derrière lui, elle le rattrape juste à la lisière de la forêt :

_Ne la touche pas !
Au pied de l’abomination, une druide, gît inanimée. Se penchant doucement sur elle, la voleuse la secoue avec douceur :
_Hé. Rêvelune. Réveille toi.
La druide revient à elle en sursaut, et tremblante de peur se cache derrière Sylënce.
D’une voix puissante et macabre le reprouvé parle enfin :
_Rhaaa. J’ai trouvé de quoi apaiser ma faim !! Ha ha ha !
Comme pour mieux appuyer ces mots, une odeur putride s’échappe de ce qui lui reste de bouche.

Alors que Tilmaclya allait réagir la voleuse se fait menaçante.
_Dévoreur ! Si tu la touche, je te promet que tu regrettera ce jour durant l’éternité.
Eclatant de rire, la chose se tourne vers Tilmaclya :
_Pour toi ma douce, si tel est ton désir je la laisserai.
Sentant la peur de la jeune elfette dans son dos, Sylënce se tourne vers elle :
_Laisse nous. C’est plus prudent.
Acquiescent, Rêvelune quitte alors les lieux.

Menaçant, le réprouvé se tourne alors vers la voleuse
_Sais-tu seulement que je pourrais raser Auberdine pour faire mon festin ?
_Je te l’ai dis. Fais cela et tu maudira ce jour durant l’éternité.
Dévoreur part alors d’un rire éclatant
_Ne vois tu donc pas à qui tu parles ?
_Si. Mais il y a pire que la mort. Et c’est en me battant contre toi que j’ai
appris ça.
Sur de lui, le Dévoreur se rapproche alors. Son haleine puante venant couvrir toutes les autres odeurs environnantes.
_Je te détruirais.
_Tu ne l’a pas fais la première fois. Et je sais pourquoi. Tu as besoin de moi, comme j’ai besoin de toi.
_Ha ha ! Tu es perspicace.
La dessus la druide s’avance.
_Je ne comprends pas. Qu’est ce qu’il cherche avec nous ?
_Il était un humain. Ce qu’il recherche…. Ce sont les sentiments.
_Hein ?

La dessus, le démoniste recule d’un pas. La voleuse reprend :
_Chez toi il ressent une chaleur jusque là oubliée.
Se tournant vers Dévoreur :
_Ca s’appel l’amour Dévoreur.
_NON ! Tais toi. Je ne connais pas l’amour. Tu parles sans savoir. Dit il en s’approchant menaçant.
Le repoussant violemment :
_Ca s’appel l’amour.
_Rhha !!!

A ce hurlement, une bouffée de chaleur envahi les lieux. Quelques feuilles fumantes tombent au sol.
Pas rassuré, la druide demande alors :
_Mais alors ? Que trouve t-il à ton contacte ?
Fermant les yeux :
_La peur. L’amour et la peur sont les sentiments les plus extrêmes. Ceux qui
font que l’on se sent vivant.
_TAIT TOI ! Je ne ressens ni l’amour ni la peur. Je vais raser Auberdine
maintenant !
_Essaye seulement et comme je te l’ai dis tu regrettera ce jour durant
l’éternité.
_Tu ne peux rien face à moi. Essaye seulement de m’en empêcher ! Mais ? Que fais-tu ?
Pendant qu’il hurlait au monde ses menaces de mort, Sylënce entrait dans l’eau.
_Que fais tu ?
_Touche à un seul être vivant….. ET je te prive de tes sentiments à jamais ?
_QUOI ? Qu’est ce que tu racontes ?

Tilmaclya à son tour entra dans l’eau :
_Elle dit qu’elle va se noyer. Avec sa mort tu y perdras ce que tu ressens. J’aurais du y penser moi aussi.
_NON ! Arrête !

D’une voix sûre la voleuse reprend :
_Je te l’ai dis il y a pire que la mort.
_....
_Décide. Je sors de l’eau ? Où est ce que je meurs maintenant ?
_Sors. Répondit immédiatement le démoniste. Je ne toucherai à personne.
A ces mots, les deux elfes regagnent la plage. C’est là que l’abomination reprend :
_Je vais prendre ton âme. Ainsi tu seras à moi et les sentiments que je ressens également. HA HA HA !
La voleuse esquisse un sourire.
_Hyann a essayé hier à Astranaar. Il n’a pas pu.
_Hyann est très fort. Il est doué. Mais pas autant que moi.
A ces mots, un éclair d’ombre enveloppe Sylënce qui sent sa vitalité fondre comme la neige sous un soleil d’été. Fous de rage, le démoniste porte son attaque à une vitesse que son allure disloqué n’aurait pas laissé prévoir. Pourtant :
_C’est impossible ! Comment fais-tu ? Tu es au bord de la mort mais je ne peux prendre ton âme.
Péniblement, l’elfe se redresse :
_Moi non plus je ne sais pas. J’espérais que tu saurais me répondre.
Frémissant le démoniste recule.
_Ca s’appel la peur Dévoreur, dit l’elfe en souriant. C’est ce que tu ressens face à moi.
Impuissant face aux deux elfes, le réprouvé fit surgir des flammes de l’enfer, Dante son destrier de flammes.

A ce moment précis, Sylënce compris que quelque chose changeait : Dévoreur, Tilmaclya et elle-même étaient liés. Trio de haine, d’amour, de peur…. Le bien, le mal… Une confusion certaine.

[HRP] Ce texte a été ecrit par Nelthyres, voleur elfe de la nuit 70 du royaume Culte de la rive noire. http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=206670928&sid=2






< Arrivant au village nommé Astranaar ou il devait appliquer le plan de Dévoreur à sa manière, Nelthyres prétendit devoir montrer un artefact à Sylënce. >

Bon, Sylënce est la bas, il me faut encore tout faire comme il faut pour la rouler ... ma main ... je n'y crois pas je tremble ...

< Nelthyres sortis rapidement un flacon en se tordant de douleur et pris un
regard vide, cessant d'avoir mal, cessant la douleur. >

Sylënce ...

< Nelthyres sortit son orbe de tromperie et pris l'apparence d'un mort-vivant, révulsant comme il le pensait Sylënce, il la défia en duel et après une longue traque, elle finit par débusquer et vaincre la chose sans réaction qu'était Le Sans-Visage à ce moment la, rampant si besoin était, Nelthyres dit un maximum d'information sur sa part, un maximum d'informations fausses, Sylënce profitant de ceci s'entourât de cette aura d'ombre tant attendue et s'imprégnât d'un halo de lumière. >

Dévorer magie ... elle folle ... Dévoreur pas vouloir ... parfum, beauté ... Sylënce ...

< Nelthyres finis par s'approcher, effleurant presque Sylënce, et s'immobilisant pour dévorer la magie du lieu. >

Un point chaud ... douleur brûlante, une brûlure qui fait mal mais qui est plus agréable que la magie ...

< Nelthyres n'arrive pas à détourner son regard de Sylënce >

- Princesse ...

< Posant la main sur son flacon, Nelthyres le lève lentement jusqu'à lui et se résigne face à Sylënce.

Sur quoi il suivit Sylënce qui allait abattre deux Hordeux qui avaient attaqués le poste de Maestra, c'est alors qu'en cherchant, Sylënce disparue, Ombraël qui regardait aussi ... elle avait mal ? Nelthyres souffrait, impuissant il ne savait pas ce qui c'était passé, d'un geste mécanique il prit son flacon pour tout stopper et utilisa une pierre de néant pour le ramener à bon port, c'est alors qu'il vit Sylënce qui l'observait au loin ... elle n'était pas dupe ... ou pas que, bientôt Dévoreur règnera et toute cette folie qu'est le monde prendra fin. >



Nelthyres voleur elfe de la nuit

Un sommeil sans fin..... Une voix lointaine....
_Astranaar.

La voix lointaine de la prêtresse, fouette son esprit et la sort de son sommeil. Elle n'a rien à dire de plus pour que la voleuse comprenne ce qui se passe.
Gagnant la ville au plus vite, elle se fond dans l'environnement..... Un démoniste reprouvé. Cette aberration essayait ses quelques tours sur des habitants sans défense.
L'instant d'après il s’écroule dans un fracas d'os pourris.
_On l'enterre? Demande alors un jeune elfe.
_Il est déjà sorti de terre une fois. Brûle le.

Alors qu'un feu brillant commence à s’élever un peu en retrait du village, elle le voit arriver. Son serviteur. Comme à chaque fois, il évite son regard. Il s'incline devant elle.

_Que viens tu faire ici?
_Dame... Je viens vous montrer quelque chose. Je viens vous montrer ce que je suis à l'intérieur.

Intrigué Sylënce recule d'un pas puis se fige. Face à elle, un né deux fois apparaît en lieu et place de Nelthyres.

Se tournant alors vers son ami qui assistait à la scène:
_Dojï.
_Oui Sylënce.
_Trouve une pelle.

Reculant alors, Nelthyres reprenant sa forme disparais, bientôt imité par la voleuse. "Dévoreur je vais te retourner ton messager sous forme de plat du soir" pense t-elle au moment de crisper les mains sur les lames.
Retrouvant alors son calme, Sylënce s'assoit. Il suffit d'être patient. Il fera l'erreur.
Etait-ce de l'impatience? Le stress? Une imprudence? Toujours est il qu'il sort de l'ombre. Surgissant dans son dos elle se projette en avant et frappe. Il vacille, recule. Un instant il se reprend et l'immobilise. Bouillante de rage et de haine elle l'attaque brutalement. Sous la violence du choc il tombe.

Elle se tourne alors vers Ombraël :
_Qu’est ce qui m’empêche de le clouer sur place ?
_Absolument rien. Lui répond son amie dans le ton flegmatique qui est le sien.

"Ce soir tu meurt"

_Arrête.
La voix à nouveau.
_Calme toi.
_Range tes dagues et écoute ma voix. Tu ne le tueras pas car il ne peut rien. Il cherche à te tromper mais je le vois.
Un halo de douceur enveloppe alors Sylënce qui retrouve son calme.
_Regarde il ne peut rien. Il est obligé de boire cette potion pour estomper ce qu'il ressent.

La voix de la prêtresse la ramena au calme et à la quiétude.

Le sans visage ne parvient plus à éviter son regard. Elle le laisse approcher.....

_Sylënce!
Elle tourne la tête vers Ombraël
_Oui?
_Maestra.
Elle sait que son amie n'est pas du genre bavarde. Mais il n'y a pas besoin d'en dire plus. Cette fois ci, avec calme et l'esprit léger, elle se remet en chasse. Lointaine la voix est toujours la, rassurante et familière.

Elle sourit.

[HRP] Texte ecrit par Dévoreur, démoniste réprouvé du royaume Culte de la rive noire http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=206670928&sid=2

Une lettre, entouré d'un papier ocre, une lettre qui sent le malheur



Mon Chère Nelthyres,

Ne laissez aucun détail au hasard...

Il est fortement interessant de voir la tournure des choses.

Il le sera encore plus en voyant la dégradation de ta santé mon chère Nel.

Ne me déçois pas, le plan doit continuer sans que Sylënce ne se doute de quoi que ce soit.

Amicalment.

Dévoreur

[HRP] Ce texte a été ecrit par Nelthyres, voleur elfe de la nuit 70 du royuame Culte de la rive noire http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=262346796&sid=2




< Nelthyres restait nerveux, comment allait-elle réagir, Sylënce se moquerait-elle de lui comme tout les autres auparavant ? >

- Sombre-jour Dame Sylënce.
- Bonjour.
- J'aurais voulu que nous nous rencontrions ... j'ai des choses à vous montrer.
- D'accord ou nous rejoignons-nous ?

< Nelthyres eu un léger sourire puis se ressaisit. >

- Hurlevent.
- D'accord je passe par Shattrath et j'arrive.
- Je vous attends.

< Nelthyres était en plein doute, faisait-il bien ? Il passât quelques minutes. >

- Je suis arrivée.
- Venez, suivez-moi.

< Il fallait qu'elle le croit au moins un tout petit peu, son expérience allait l'aider pour cela, il amena Sylënce dans une faille dimensionnelle à Hurlevent et lui fit quelques révélations, une fois sortis il l'emmena au sommet de Forgefer, puis dans les grottes du temps ou il fît passer Sylënce pour une drake verte. >

- Si tu veux retrouver tes souvenirs, il faut au moins essayer de boire ceci ... < Nelthyres tend un Elixir de Vision de rêve >

-Sylënce le prend et s'apprête à le boire.
-Tu ferais mieux de choisir un endroit confortable ...

< Sylënce porte l'elixir à ses lèvres et s'assoupie, tandis que Nelthyres continuais à incanter une formule en Draconique, au bout d'un moment Sylënce se relève. >

- Alors, ça a marché ?
- Je ne sais pas... J’ai des souvenirs mais je ne sais pas s'ils sont les miens.

< Nelthyres s'approche et observe Sylënce dans les yeux. >

- La bataille du mont Hyjal ça te dit quelquechose, Archimonde ? Malfurion ?
- Oui, j'ai lu ça dans les livres.
- On va y aller alors ... tu te souviendras peut-être.

< Ils se rendirent à l'aide d'autres failles jusqu'à Hyjal, évitant de nombreux pièges. >

- Il parait qu'il y a un arbre monde ici ?
- Nous y allons justement.
- D'accord.

< Nelthyres finis d'expliquer ce qui c'était passé la bas, et, arrivé au cadavre d'Archimonde il plongeât dans l'eau accompagné de Sylënce. >

- Je ... Me sens ...

< Sylënce enchaine de plus en plus fréquemment les transes d'ombre et se met à attaquer Nelthyres qui se défend et arrive à la calmer, soignant les quelques blessures de Sylënce. >

- Ca va... ? Répond-moi ...

< Arrivant tout deux hors de l'eau, Sylënce reprend son souffle, l'air furieuse et hurle : >

- Je ne me souviens de RIEN !

< L'air dépité, Nelthyres observa Sylënce un moment, l'envie de l'embrasser,
de la réconforter, de l'aimer était si grande, puis il reviens à lui et rentra dans son repaire, la laissant seule. >



Nelthyres, voleur elfe de la nuit


Les images des moments passés à Hyjal

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[HRP] Texte ecrit par Tilmaclya, druide des Sentinelles sur le royaume Culte de la rive noire http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=262346796&sid=2





Confortement installée sur un lit de l'auberge d'astranaar, Tilmaclya était en plein doute sur la marche a suivre concernant la discussion qu'elle avait eu avec Elunia. Cette derniere lui avait accordé suffisement de confiance pour lui compter le passé de Sylënce... Un passé que Sylënce elle meme ignore. Perdue dans ses pensées, l'air absente, elle meditait.

Nelthires... décidemment il est louche... Je ne sais pas quel est son but, mais je le decouvrirai... IL faudra que je parle avec Elunia... Sylënce n'est peut etre pas prete a connaitre son passé... La verité est parfois cruelle....

*soupir*

Mais elle a le droit de savoir, d'un autre coté... mais que cela provoquerait il en elle ? Sera t elle prete a l'entendre ? ou bien... *un frisson* cela serait pire que tout ? Je ne sais que faire...

*se prend la tete dans ses mains*

Je doute... je doute de tout... Que m'arrive t il ? Cela ne m'etait pas arrivé depuis la mort de...

*Releve brusquement la tete*

Cela recomence... je n'y voit pas d'autres explications... Je pensais avoir traversé cette phases de doutes, mais je me trompait .. en voila une nouvelle...

Que dois je faire ? Des gens comptent sur moi, et je ne sait plus comment les guider...

Se sentant de plus en plus perdue dans les méandres de son esprit, la druidesse decida de se rendre a MoonGlade pour y mediter serainement.

Je dois etre forte. Il n'y a pas d'autre alternative.


Tilmaclya druide des Sentinelles

Quelque part, tout la haut dans le ciel constellé d'étoiles qui scintillent comme de minuscules diamants, la lune brille ronde et belle. Les zéphyrs journaliers et les chutes de neige qui l'accompagnent ont occasionnés de sérieux dégâts aux arbres de la région. La neige lourde et les gros paquets de glace ont raison des branchages morts qu'on entend éclater avec des déflagrations semblables à des coups de fusils.

De furieuses bourrasques viennent faire frissonner la neige de temps à autre.
Le Sindoreï tente de fuir tant bien que mal à travers les grandes étendus blanches. Autour de lui, les hurlements du vent montent soudainement dans les aigus. Les nuages s'écartent, laissant les rayons de la plaine lune baigner la région d'une lueur froide et bleue. Son ombre s'étend sur la poudreuse, longue silhouette dégingandé, fuyant vers nulle part. Il se retourne, scrute les environs. Personne. Son haleine forme un halot blanc en s'échappant de sa bouche. "Je vais regagner Long Guet par le sud". Suivant son idée, il gagne l'orée des bois. Il se hâte maintenant vers le village gobelin. Le vent, repoussant encore les nuages, permet à la lune d'inonder l'endroit de sa lumière. Long guet, enfin visible. Une terrible douleur rouge le fige lorsque les couteaux s'enfoncent dans son dos. Il voudrait hurler, mais les sons se glacent au fond de sa gorge. L'ombre file alors devant lui. Une lame lui entaille la gorge, libérant un geyser de sang qui éclabousse le sol enneigé. Des flocons de mort. La lumière bleue et étincelante de cette pleine lune d'hiver qui se réfléchit sur la neige l'empêche de distinguer quoique ce soit. Il meurt.

Le vent s'apaise alors, laissant les lourds nuages reprendre le dessus sur la lumière de l'astre nocturne. La neige, rapidement efface toute trace du drame. Il n'avait aucune chance d'échapper à son destin, et comme pour bien le lui faire comprendre, la nature s'est alliée à son assassin.

[HRP] Texte de Dévoreur, démoniste réprouvé du Culte de la rive noire. Ce texte est techniquement le premier qui voit apparaitre la forme d'ombre de Sylënce. Tous les autres textes la mettant en scene ont été écrit après celui là. Merci donc à toi Dévoreur car je ne savais pas bien comment la decrir avant ton texte.



« Le Mal Perdure après notre mort, le Bien s’enterre la où croupissent nos os «
Shakespeare


Il est dur de vivre.

On se bat tous les jours, pour construire nos rêves.

On se bat tous les jours, et on détruit des rêves.

On se bat tous les jours, contre soi même.

Qu’est ce qui nous pousse à nous battre ?

Chaque personne a sa raison, chaque personne a son espoir, sa vengeance, ses sentiments, qui le pousse à vivre, à se battre, à construire, détruire…

Qu’importe le passé, nous sommes ce que nous faisons.

Et pourtant, nous luttons pour qu’on se rappelle de nous, pour que l’on continue à exister dans les mémoires, les souvenirs…

Pour la Gloire, pour l’Amour ;

Les souvenirs...

Souvenir…

Pourquoi je ne me rappelle de rien ?

Pourquoi suis-je né dénué de souvenirs ? Amnésique ?

Pour me punir, me protéger ? Qu’ai-je été ?

Dois je le savoir ?

Notre avenir dépend t’il du passé ?

Tant de questions, dont je n’aurais peut être jamais les réponses…

Je suis Dévoreur, être doté d’une puissance extrême, que j’ai construite, développée, je me suis battu, entraîné, j’ai étudié, médité…

Mais dans quel but ?

Je voulais asservir ce monde comme j’asservis un démon, je hais ce monde, il pue la corruption, ce monde de guerre, ce monde d’abrutit se croyant au dessus des lois, incapable de tenir une épée ou de répéter un sort…

J’atteindrais la perfection, et je leur montrerai, que Je suis l’Elu, construire un nouveau monde, et en devenir le Dieu….

Mais est-ce un but…. ?

J’ai voulu devenir un Dieu, et je me suis donné les moyens.

Comment y parvenir….en absorbant l’âme de neuf guerriers, un par catégorie, démoniste druide chasseur voleur guerrier mage prêtre paladin chaman.

Neuf âmes de vrai monstre du combat, neuf vétéran….

ça va marché, j’en suis persuadé…haha ha….

Le temps passe, j’ai récolté deux âmes, mais…

Il y a du changement en moi ; moi qui a toujours été solitaire, voila que je ressens le besoin de m’allier…est-ce par besoin ? Je ne sais pas, j’ai rejoint Legend, et…ce sont des gens formidable, je commence à les apprécier…suis-je capable de ça ?

Il semblerait que oui…

Ma quête d’âme continue, et avance plutôt vite, je les récupère plutôt facilement, j’en est maintenant sept, je touche au but. Mais je m’inquiète, j’ai vraiment changé…

Je suis doté de sentiments, j’apprécie, j’aide, je protège…

Et plus seulement pour la gloire, je le fais….par bénévolat.

Que m’arrive t’il ?

Il semblerait qu’à chaque absorption d’âme je deviens de plus en plus « humains », comme si mon passé faisait surface.

Les âmes sont-ils un moyen d’atteindre mes souvenirs ? Vais-je me…rappeler… ?

Si c’est possible alors je dois persister, je ressens le besoin de connaître mon passé.

J’ai fait une erreur.

Grossière erreur.

Elle sait jouer de moi, elle m’as manipuler.

Sylënce m’as offert son âme, elle m’as permis d’atteindre le huitième stade,

Mon corps irrigue de puissance, je n’avais jamais senti ça, je suis incroyablement puissant !

Mais…

Il semblerait que Sylënce est décuplée en force, et je sens en elle un aura noire libre, des plus dévastateurs.

Tilmaclya m’as fait remarqué mon erreur, j’ai libéré quelque chose qui me dépasse.

Qu’ai-je fais…..je me suis fait avoir, mais je suis presque parfait, une âme, et je serais en mesure de l’écraser, je dois rivaliser en puissance actuellement avec elle, mais l’affronter est trop dangereux.

….

...

Je n’ai plus le choix, cette chose a fais sortir l’âme de Sylënce de moi, je suis repassé au stade sept, je vais devoir l’affronter avant qu’elle détruise ce monde, je dois faire vite…..

Sathiñe…pardonne moi….

»Extrait du journal de Dévoreur »

Dossier numéroté 142, contient les initiales SCB.

»Sathiñe est quelqu’un de remarquable, je l’ai prise sous mon aile, elle détient un véritable potentiel, j’en est fait mon apprentie.

Je dois pouvoir m’en servir comme un réceptacle au pouvoir Sin’dorei, la ponction de mana me serait très utile.

…..

Deux semaines ont passé depuis que je l’ai rencontré, et mes sentiments on changé vis-à-vis d’elle.

Je l’apprécie je tiens à elle, je veux son bonheur….Mon monde lui sera consacré, elle y sera heureuse, elle aussi doit haïr ce monde.

Ses pouvoirs on augmenté, elle sera bientôt prête à traverser le Dark Portal, j’ai hâte.

Je ne pensais pas tenir comme ça à quelqu’un, ce n’est pas de l’amour, comme les sentiments que j’éprouve pour Tilmaclya, mais…je veux la chérir, la protéger….c’est comme une…Fille…

Le dossier s’arrête la, ce sont les points les plus importants que j’ai relevé, pour l’instant.

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Enfin, il avait tant attendu ce moment, mais il ne tombait pas à pic, Sathiñe était prête à rejoindre l’Outreterre enfin !

Mais….Dévoreur avait tant à faire, et si peu de temps…..

Ensemble ils partirent du marais des Chagrins, traversèrent les Terres Foudroyées et traversèrent le Dark Portal….

Ainsi Sathiñe découvrit l’Outreterre, du moins la Péninsule des flammes infernal.

-Quel ciel magnifique… dit elle à peine arriver

Un visage émerveillé, mais changea de couleur en voyant l’Horizon.

Des hordes de démon combattaient les forces de l’Alliance et de la Horde réunit pour l’occasion, Sathiñe fut vite déstabilisée par cette guerre, on lui avait déjà relaté ce qui ce passé là bas, mais elle ne s’attendait pas à ça….

-N’aie crainte, je te protège, dépêche toi de prendre la wyverne pour Thrallmar, ici comment ton aventure.

Ensemble ils partirent au bastion.

Dévoreur lui expliquant la situation, les batailles et région qu’elle visitera, ensemble ils parlèrent longtemps oubliant même cette guerre…

Puis Dévoreur changea de ton, son regard s’attrista.

-Sathiñe…j’ai quelque chose d’important à te dire.

-Oui ?

-Je vais devoir livrer un combat, sûrement le plus dur à mener, je dois réparer mes erreurs.

-Et bien allez y, je sais que vous allez gagner.

Dévoreur la regarda, elle fut soudainement inquiète.

-Non Sathiñe, j’ai peu de chance de gagner, j’ai peu de chance de revenir

L’elfe fut troublée par les paroles de son maître, c’était la première fois qu’il semblait inquiet, qu’il doutait de ses pouvoirs.

-Mais… c’est impossible, je veux dire, vous êtes le meilleur ! que puis je faire pour vous aider ?

-Rien, je n’ai pas de raison de ma battre, mais je dois empêcher cette chose d’exister, quitte à y laisser la vie.

Sathiñe pleurait, elle tenta de retenir ses larmes mais au fur et à mesure que des Dévoreur parlait, elle se sentait mal.

Dévoreur s’approcha d’elle, et posa sa main sur sa joue.

-Sathiñe….dit lui t’il en souriant, tu a été une excellent apprentie, je t’ai aimé comme ma propre fille. Tu vas me manquer, vraiment…

Construit ton avenir, bâtis toi ton monde, poursuis mon œuvre, je crois en toi, tu va réussir.

-Merci, je vous promet Dévoreur, je bâtirais un nouveau monde !

Dévoreur semblait émue, il était triste, et pour la première fois, de sa joue droite coula une larme.

-Prends cette pierre, si je meurs, elle te délivrera une puissance inouïe, sers en t’en en cas d’extrême urgence.

Sur ce, il enfourcha Nightring, sa wyverne, et décolla, Sathiñe ne le lachait pas des yeux, elle pleurait à flot.

-Prends soin de tes nièces.

Et il s’envola, quittant l’Outreterre a tout jamais.

Ainsi il partit la ou il était sur de rencontré Sylënce, au mont Hyjal.

Et elle l’attendait, comme si elle savait qu’il allait venir….

-Je suis venu pour toi Sylënce, enfin, ce qui habite Sylënce, je ne sais pas exactement ce que tu es, mais je dois te détruire.

-Haha …tu me fais rire, tu es vraiment trop pitoyable, ma puissance n’as rien à voir avec de simple mortel, je vais te montrer l’étendue de mes pouvoirs.

De Sylënce s’échappa une aura sombre, qui pris une forme autour d’elle, et qui s’élança comme si elle guidait ses mouvements.

Dévoreur fut surpris par la rapidité de la créature, qui le transperça en moins d’un milli seconde, il n’eut pas le temps de la voire venir.

Elle l’enchaîna à travers les ombres, comme si elle attaquait à travers les ténèbres, ses coups semblèrent incontrôlables.

Dévoreur riposta rapidement, lança des traits de l’ombre sur elle, mais en vain, elle semblait absorbée ses coups.

-Inutile, tu ne me fais pas assez mal, tu n’es qu’au stade sept, tu es trop faible pour me vaincre.

Je ne suis pas bête comme Sylënce, je ne vais pas attendre que tu atteigne ton corps parfait pour t’affronter, je ne prendrais pas les risques de voir mes plans contrés.

Sylënce recula, et invoqua les ombres, lança sur le démoniste une vague d’ombre dévastatrice qui l’éjecta au bord de Nordrassil.

Acculé, affaibli, Dévoreur ne pouvait lutter, une force obscure s’opposait à lui, un être ancien, une force endormi, qu’il avait réveillé, et qu’il ne pouvait plus arrêter…

-Je vais en finir avec toi, tu m’as bien fait rire, Adieu.

Ré invoquant une vague de l’ombre, Dévoreur traversa le sol, il senti son corps petit à petit se désagréger….il traversa l’eau, il s’enfonçait dans les abîmes, il sentait sa vie partir, il se retourna, et vit qu’il s’enfonçait vers le puit solaire, son corps ne survivrai pas à un tel plongeon….

Il allait mourir…

Alors qu’il s’enfonçait, il se mit à penser, à tout ce qu’il avait vécu, au gens qu’il avait rencontré…

Alfa, Kaïzer, Obscurantys, Tilmaclya, Siana, Ayliegreen, Sathiñe, Ashura, Léko …et d’autre, des gens qu’il apprécié, avec qu’il avait combattu, ensemble voir contre…

Il se souvenait du temps qu’il avait passé sur Azeroth, en tant que Réprouvé, à vivre tant d’aventure palpitante, mener tant de combat, savourer tant de victoire…..

C’était sous ses yeux depuis le début, Dévoreur qui avait tant cherché à retrouver ses souvenirs, ce qu’il pensait être la clef du bonheur…

Alors que ses vrais souvenirs, étaient tout ceux qu’ils avaient vécu, comme aventure, comme rencontre..

C’est ça son vrai bonheur….

Et Dévoreur sourit, repensant à tout ce qu’il avait vécu, voila ses vrais souvenirs….

Pourquoi chercher le bonheur si loin quand il est à portée ? Pourquoi fouillait dans le passé, alors qu’on peut tant créer dans le présent ?

Les souvenirs, ce ne sont que des regrets, qu’ils soient heureux ou triste, on les regrette toujours…

-Sathiñe, je ne sais pas si tu m’entends, tu recrevra ce message sûrement plus tard.

J’ai échoué, j’ai perdu, je vais mourir.

Sois forte, tu dois continuer, ne laisse pas la colère te contrôler.

Tu as été la seule personne à avoir confiance en moi, merci de m’avoir construit tant d’espoir.

Bâti Notre monde, mais avant tout, tu dois progresser, devient plus forte.

Tu dois arrêter Sylënce, je crains qu’elle va nuire à ce monde, ton monde.

Je ne suis peut être pas l’élu finalement, mais je crois en toi, je ne retrouverai jamais la mémoire, mais je suis heureux, j’ai compris juste pourquoi on existe.

On est ce que l’on détruit, ce que l’on construit, on est ce que l’on aime, et on est ce que les autres affectionnent en nous.

Etre seul, c’est ne pas être, j’ai été seul trop longtemps, j’ai fait tant de chose, mais je ne regrette rien.

Ne cherche pas à me venger, il faut oublier le passé, et s’en délecter plus tard….

Vis, prends soin de ta famille.

Adieu.

Et Dévoreur rentra en contact avec le puit solaire, et son corps se disloqua dans la lumière, et ainsi mourut Dévoreur.

-Dévoreur est mort.

-Je sais.

-Nous le savons tous, son aura a soudainement disparu.

-Qu’allons nous faire, il n’as pas eu le temps de libérer le maître

-On avisera, il reste un espoir

-L’apprentie.

…….

…..

FIN


Dévoreur, démoniste réprouvé

[HRP]
Afin dévitér tout malentendu je précise que Dévoreur bien que vaincu est revenu par la suite des ambymes ou il a été projeté.

Je met donc le liens qui vous conduira au texte ci dessus, et a l'ensemble de l'histoire de Dévoreur pour ceux qui voudraient en savoir plus sur lui.

http://forums.wow-europe.com/thread.html?topicId=285141784&sid=2

Dans une petite maison d’Astranaar, un elfe fait ce qu’il peut pour soigner sa fille malade. Heureusement, un duo inédit pour une telle région, une gnomette facétieuse et un nain imbibé de bière vociférant des chansons festives ont accepté de l’aider. Et les voila justement qui reviennent avec des plantes capable de guérir la malade.

_Merci mes amis. So…

A cet instant précis la porte de la maison vole en éclat avec un fracas sourd et le vent s’engouffre à l’intérieur de la pièce, poussant devant lui des trombes de feuilles d’arbres… Un troll.
Le trio reste pétrifié. Le troll est d’une taille imposante. Immense, même pour un troll, même si l’on tient compte de sa posture courbée, le buste tellement penché qu’il laisse l’impression que le moindre souffle pourrait le faire basculer en avant. Ses yeux roulent dans leurs orbites et balayent la scène d’un horrible regard. Un rugissement de triomphe rauque gonfle le torse de la créature, et au moment où il s’extirpe d’entre ses immenses défenses jaunies, elle attaque avec sa lourde hache.
A l’ instant où le troll s’élance vers ses victimes un sifflement suivit d’un « plop » figent la scène.

Le hurlement sauvage du guerrier se transforme en un hurlement de souffrance strident. L’impacte puissant de la flèche d’Elentàrì le fait valdinguer contre un mur qui tremble lourdement sous son poids.

Le sang ruissèle de son cou et ses yeux tremblent de rage et de colère. Il s’avance vers la chasseresse, faisant tournoyer sa hache. Vive comme l’éclaire, l’elfe aux cheveux blancs esquive, recule et bande à nouveau son arc. Avec une précision chirurgicale elle envoi son trait entre deux pièces d’armure, lui transperçant l’épaule. L’impacte le fait vaciller. Arrachant violemment la flèche, relève sa hache et s’apprête à charger. Un sillon se dessine alors sous sa gorge, coupant là les grondements et hurlements en même temps que sa trachée. Le flot de sang régulier devient un geyser rouge qui vient souiller son armure brillante. Tournoyant sur lui-même il s’effondre dans la flaque de son propre sang. Un violent spasme. Il est mort

_Bonjour Elentàrì.
_Bonjour Sylënce.
_Une journée comme une autre dirait-on.

Durant la nuit, Sylënce fait un horrible cauchemar qui la tire de son sommeil en nage et tremblante. Son regard fixe et écarquillé est tourné vers la mer qui scintille à travers la petite fenêtre de la chambre de l’auberge d’Auberdine. Des rayons de lune argentés pénètrent à travers les carreaux et l’espace d’un instant elle se figure que la silhouette de mort qui hante maintenant ses nuits va se matérialiser devant elle. Elle ferme alors les yeux et prie Elune de mettre fin à tout ça.

Cauchemar.

Dans ce rêve elle était à Astranaar en train d’organiser la défense pour repousser la déferlante de hordeux qui fonçaient vers le village.
En rêve elle haranguait les défenseurs présents avec une conviction et une ferveur qu’on ne lui connaît pas habituellement. On dirait que la flamme qui anime les fanatiques religieux de tous genres la transcende. « La horde arrive ! Elle guide la mort dans son sillage ! »
Elle hurle, infatigable d’une voix puissante qui résonne comme un poème.

_Le horde ! La horde est partout ! Elle ne vous lâche pas ! Entre ces murs vous la trouverez ! Ici à l’auberge, ou bien là dans cette maison ! La horde est partout et c’est la mort qui vous attend !
Les regards des elfes présents sont rivés sur elle, subjugués.
Ses phrases restent soudain en suspens car il se produit une chose effroyable dans le village inondé d’un soleil brulant. Ils meurent. Ils meurent tous. Les corps déchiquetés quand ils ne sont pas pulvérisés. Des membres qui s’éparpillent. Silmarils, jeune chasseresse qui la suit depuis si longtemps se disloque. Finwé, Tilmaclya, Dojï, Elentàrì et tous les autres s’effondrent foudroyés. Macho, le puissant guerrier de l’ordre semble à l’étroit dans sa lourde armure qui se déchire sous la pression de son corps qui enfle et fini par éclater laissant échapper des tortillons de sang qui éclaboussent le village.

Et là dessus elle se réveille !
Un rêve… Ce n’était qu’un rêve…

De l’autre coté de la mer, à Darnassus, deux prêtresses ont le visage grave.
_Rivelune ?
Nappée d’ombres, la dirigeante de la Kaldori ne dis rien sachant très bien ce que va lui annoncer Elunia.
_Elle sombre dans la folie.

Ainsi s'achève la deuxième partie de l'histoire de Sylënce. Il y aurait eu bien d'autres textes à ecrire et d'autre moments à évoquer.

Merci aux personnes suivantes de m'avoir autorisé à les cité ou de republier leurs textes:

Dévoreur
Rivelune
Rêvelune
Nelthyres
Tilmaclya
Macho
Elentàrì
Silmarils
Finwé
Slaiis
Hyann