Fut un temps...

La pluie bruisse doucement sur les feuilles, et les tuilles vernissées de la noble demeure. Dans le parc un sabre de givre foule de son pas léger l'herbe mouillée. Son cavalier, un noble elfe de la nuit revient fatigué et trempé d'un long periple.

Il ouvre la porte de sa demeure, et immédiatement une servante viens lui offrir de quoi se sécher. De douces flammes brûlent non loin et finissent d'enlever toute trace d'eau sur son corps. Un fauteil lui est offert, juste à l'endroit qui lui convient; non loin de l'âtre, et d'une table sur laquelle repose une coupe pleine d'un nectar parfumé et d'un livre passionant.
L'elfe s'abîme dans la rêverie et contemple le lieu familier qui lui avait tant manqué.

Un long moment passe. L'elfe c'est presque endormi. Un fin drap le recouvre.
"Servante!" déclare-t-il soudain, hors de sa torpeur.
"Mon maître" répond une douce voix.
"Approche."
"Depuis combien de temps es tu à mon service petite?"
"Mon seigneur, peu importe la durée de mon service, je ne serais jamais plus heureuse qu'à vos côtés."
"Humm... Tu as peut être raison. Dis moi, toi qui est de basse extraction, peut être saurais tu résoudre un probléme pour moi."
La servante regarde son maître pleine de dévotion. "Si je puis vous servir en quoique se soit."
"Trés bien, alors dis moi, ne suis je entouré que d'être corrompus et dévorés par l'ambition?"
La servante regarde l'elfe avec un certains effroi.
"Mon doux sire, j'ais bien peur de ne pouvoir répondre correctement à votre requête. Je ne suis qu'une humble servante et vos préoccupation les plus élevées me sont pratiquement inaccessible."
Un silence tendu passe entre les deux elfes.
"Cependant je pense que vous n'êtes pas entouré de corruption, simplement que votre pureté vous offre un autre regard sur le monde. Et c'est peut- être cette même pureté qui vous fait juger plus durement quelques écarts. Bien sur il existe des corrompus qui doivent meurtrir votre regard sensible, mais ne les laissez pas vous détourner de la pureté qui existe partout."
"Merci servante. Maintenant retourne à tâche... et moi à la mienne"
Sans un bruit la servante s'en retourne.


Au beau milieu de la nuit, deux yeux autrefois purs s'ouvrent.
"Si seulement..."