Ita Diis Placuit

Ce soir la l'Archidruidesse etait dirigeante de la Kaldori'Thera, car ni Dame Rivelune ni Dame Elunia n'etaient presentes...
A peine arrivée elle fut assaillie par Orel...voulant savoir si elle etait tentée pour faire partie du raid contre la croisée.
L'Archidruidesse n'etait pas de nature guerriere et ne voulant pas provoquer de reprisailles de la part de la horde et se rappelant que l'Ordre n'etait pas une armée offensive, voulait l'avis de Dame Rivelune auparavant, elle ne voulait pas prendre le risque d'etre responsable d'un tel carnage.
Elle s'y opposa finalement, Orel lui desobéi...ainsi qu'Ethilra
Voyant sont autorité contestée, elle ordonna tout de meme qu'ils retirent leur Tabard, pour que la Kaldori ne soit pas tenue responsable de leurs actes...
Puis Dame Ethilra s'opposa directement aux pensées de l'Archidruidesse, la targuant de racisme, d'aveuglement de l'esprit et d'isolement...Lui repondant par du venin...
Savyna fut profondement outrée mais sa Soeur continua....
Elle n'en pu plus, elle n'etait pas si mauvaise, si froide, et son autorité sans cesse contestée, deja par la jeune Dyane ce qui portait lourdement prejudice a sa patience mais la, par une femme qu'elle estimait plus que tout... La premiere fois qu'elle croisa son regard ce fut a la combe de Nijel en Desolace, Dame Elunia voulait la lui presenter, elle etait vetue d'une robe noire, ainsi que de fins brassards assortis, ses yeux captiverent l'Archidruidesse, elle sentit pour la permiere fois son coeur battre, et cette image resta gravé en elle... Elle sentait une douce chaleur l'envahir a chaque fois qu'Ethilra etait pres d'elle, sans jamais oser le lui dire... Elle l'aimait en secret...
Mais tout se brisa, de tels mots, de telles pensées n'atteignaient pas l'Archidruidesse en temps normal, car nul n'avait prise sur elle, mais la, cela atteignit son coeur, son ame la ou Ethilra existait aussi sans le savoir...
En ouvrant son coeur, elle creusa son tombeau...
Rendue folle de tristesse, et meurtrie d'amour elle quitta l'Ordre,pensant a ses Soeurs, a son amour, a son devoir...
Elle pleura jusqu'a ce que ,larmes epuisées, ce soit son sang qui perla sur ses joues...
Une ombre gigantesque veillait sur elle, lorsque Savyna accepta d'entendre, l'ombre parla
_Seche tes larmes mon enfant, tu as tant a faire... mais pas aimer, ca il ne le faut pas, c'est un poison lorsque c'est a des creatures ainsi qu'il est confié...Tu es si forte et si belle ma fille... Releve toi a present, gueri et apprend de tes erreurs...oui tu es seule, car tu es unique... c'est un lourd fardeau que tu portes mon enfant mais mon sang coule dans tes veines...Alors tu reussiras,debarasses toi de ces sentiments qui t'affaiblissent, et remet toi au travail...
_Seule...nous sommes seule...
_Ici oui mais regarde, ton peuple ma fille, regarde les tiens, voici ton combat...
Alors de la terres sortirent des elementaux, de l'air vinrent les Sylphes fougueux et les dragons, du feu , les salamandres et de l'eau les Ondines, a la lisiere de la foret vinrent se rassembler les animaux, predateurs et proies reunis pour la saluer....
L'ombre reprit
_Voila pourquoi tu te bat mon enfant...
Puis tout disparu, l'ombre egalement
L'Archidruidesse se releva, enleva son tabard couvert de sang et le deposa au fond d'un lac
_Soeurs, pardonnez nous comme nous avons pardonnée, vous vous en sortirez tres bien sans nous, tel soit....Nous veillerons toujours sur vous


Savyna rentra chez elle et une fois la nuit venue, sous la Lune ronde, au milieu d'un cercle de brume halée de bleu, l'Archidruidesse guerie
Un cri strident se fit entendre sur les 2 continents, melange de douleurs et de peine...
le corps de l'Archidruidesse gisait sur le sol, inerte, un trou beant dans la poitrine, et son coeur encore battant et chaud dans sa main droite...La brume etait rouge, de sang, et la Lune s'empourpra cette nuit la.

Darnassus, Quartier Résidentiel, la nuit.

L'Ombre l'envahit.

La Dame laissa s'échapper la copie du feuillet, qui n'atteint pas la table de gypse devant elle, avant de se réduire en cendres pulvérulentes et grises, plus légères que l'air. Les fruits dans le plateau d'argent blêmirent puis se momifièrent, alors que l'eau de puits de Lune contenue dans la carafe de cristal croupît instantanément. Elle se releva. Les lourds madriers de la toiture en chêne rose d'Orneval ployèrent un instant en un crissement sinistre et s'affaissèrent légérement. Le croissant de lune lumineux en rotation lente au sommet du photophore s'éteint avant de retomber avec un bruit mat. Toute lumière avait disparu dans la pièce.

Le spectre sortit de l'unique petite pièce de la demeure en un coup de vent dans l'air inhabituellement chargé de Darnassus. Une lune rouge dans un ciel plombé. L'herbe toujours verte et rase des parterres tournait au gris blanchâtre sur son passage, cassante comme du verre.

Une Druide tout de vert vêtue venait à sa rencontre d'un pas joyeux et décidé, un joli sourire illuminant son doux visage. Sa jumelle.

"Ah, ça tombe bien, je venais justement te voir, pour..."

Le fantôme la dépassa sans mot dire, sans même lui adresser un regard.

"Eh!? Je te parles Où tu vas?"
- A Reflet-de-Lune!

Orneval, croisement de Raynebois, même moment.

Assise sur la poitrine du démoniste Orc sous elle, un genou sur chacune des épaules de la créature, Ombraël écoutait amusée les gémissements suppliants de la Peau-Verte, qui lui demandait probablement grâce.

"Ogg!... Nog kil!...", éructa le damné.

Elle le regardait de son sourire bienveillant. Un lent mouvement croisé de ses dagues sur la gorge de l'éleveur de démons, de ceux que l'on exécute pour découper des filets de poisson, mit fin à l'entretien.

"Hein?"

Elle n'avait prononcé aucune parole. Mais d'autres avaient résonné dans son esprit. Se relevant brusquement, elle quitta la route, dissimulée dans l'ombre. Maintenant aux aguets, elle écoutait les murmures de la forêt : aux alentours immédiats, pas un bruit, pas même un ours sortant de son hibernation, pas même le bruissement d'ailes d'une luciole nouvellement éclose.

"..."

La voix d'outretombe avait reprit son murmure.
La coureuse des bois étendit ses perceptions...
La forêt lui répondit.

Astranaar brûlait.
Auberdine brûlait.
Bois-Brisé brûlait.
La Croisée brûlait.
Maestra brûlait.

Ses épaules s'affaîssèrent. Rangeant ses dagues, elle s'assit en chien de fusil sur la petite butte au bord de la route, ramenant ses mains usées sur ses genoux. Ses yeux maintenant vitreux ne fixaient plus rien.

Darnassus, Temple d'Elune, même moment.

La Grande Prêtresse sortit brusquement de sa transe méditative, ouvrant d'immenses yeux emplis d'un courroux immémorial.

"Alathea! Trouvez-moi Dame Rivelune. Amenez-la moi ici, tout de suite!"

Un regard vide aux Sentinelles du Temple présentes.

"Arrêtez tous les Kaldori Theran. Maintenant. Exécution!"

Orneval, croisement de Raynewood, un peu plus tard.

"Ombraël?"

Ce n'était à l'évidence pas une Gardien de Cénarius qui avait parlé. Encore moins une Dryade. Ce n'était pas une question, de fait. Elle ne répondit donc pas. Elle se releva lentement.

"Vous êtes en état d'arrestation. Rendez-nous vos armes. Toute résistance est inutile."

Quatre sentinelles elfiques l'encadraient. Pas de ces jeunes pleines de bonne volonté d'Orneval ou de Sombrivage, non. Des Gardes du Temple de Darnassus. Elle leva lentement les bras, sur quoi l'une des quatre lui défit le ceinturon portant ses dagues.

"Suivez-nous."

L'heure de l'humiliation avait sonné.

Darnassus, Temple d'Elune, plus tard dans la nuit.

Face à la Grande Prêtresse, Rivelune était clouée au mur par des liens invisibles, les bras en croix, les amples plis de ses vêtements et sa longue chevelure plaqués à la muraille par la même force surnaturelle.

"Tu as échoué. Maintenant tu vas payer. Ta nuit sera longue, prêtresse, très longue..."

Le corps de Savyna resta sans, vie, lourd et froid...l'ombre immense etait toujours la, elle demeura aupres du corps pendant tout le jours, jusqu'a la tombée de la nuit, repoussant les eventuelles personnes, visibles ou non, de profaner la dêpouille de l'enfant.
Le Soleil se coucha et la nuit s'annoncait froide et cruelle...La lune etait toujours pleine, toujours pourpre...
Le sang avait seché au sol mais le coeur lui semblait encore battre comme emplie d'une force, d'une vie propre...
Lorsque que la Lune fut au plus haut dans le ciel, la Nature se tut, le vent cessa, plus un bruit, pas le moindre son, meme la surface du lac etait immobile...
Ce silence pesant et etrange sortit l'ombre de sa torpeur, elle se tient prete a reagir...
Des pas legers se firent entendre au loin, ceux d'un animal vraisemblablement, qui approchait lentement ,arrivé a la porte de la demeure de Savyna, les rayons de la Lune changerent et reprirent leur teinte argent pour devoiler une biche, a la robe etincelante...
A ce moment , l'ombre se peint de couleurs et prit corps en les lieux...
Cenarius lui meme, le souverain eternel, il s'agenouilla devant la biche, comme un roi devant sa Reine... C'etait elle Astreya...
*Cenarius*_Mon amour, je t'ai tant attendue, pourquoi ne pas etre venue me retrouver plus tot, tu m'as tant manqué...Et mon amour pour toi est tout aussi eternel que ta beauté n'a pas souffert de la mort elle meme...
*Astreya*-Mon Roi... A present seulement nous nous retrouvons...il y a si longtemps que nous ne nous sommes vu... cette nuit oui vous etes mort a cause de nous, cette nuit ou je suis morte pour notre enfant...nous n'avons pas eté unis dans l'autre monde car nous avons prit 2 voies bien differentes, les causes le sont tout autant...Mon bon Roi, vous n'aimiez pas encore votre enfant alors que je me sacrifiais deja pour la sauver...Cela nous a separé dans la mort...
*Cenarius*-Mais je l'aime a present, j'ai toujours veillé sur elle... jusqu'a ce soir....
*Astreya*-Oui, et c'est ce meme amour qui nous reuni enfin apres tout ce temps...C'est moi qui vous ai attendu...et a present... regardez...
Tout ce sang repandu sur le sol pour sa naissance et sa survie, et ce soir encore, la Terre s'en abreuve encore... Nos sacrifices ont ils ete vains?
*Cenarius*- Je lui ai epargné la maladie, la faim, le froid, la tristesse...Mais elle n'a pas ete vigilante, elle a aimé...elle a aimé une femme, et elle en est morte...
*Astreya*-Et cela est il si mal que d'aimer? Cela ne se controle pas, meme vous mon Roi n'avez put l'en preserver...C'est une force qui detruit et qui crée...Il est l'essence de tout...ce n'est pas l'amour qui l'a tué, mais ce qu'elle est...sa nature indomptable et sauvage, et surtout cette rage endormie en elle...Elle est née dans la douleurs, ce sont ses racines...
*Cenarius*-Elle eut aimé un homme elle serait peut etre toujours vivante...
*Astreya*-Voyons, Roi...aimer une femme ou un homme cela est egale, l'amour n'est pas fonction du sexe ou d'autre critere...Il est au dela de tout cela, tel que la Nature l'a créé, c'est la une chose sacrée et vous le savez bien... De ces unions point de descendance... Mais si elles existent c'est qu'elles ont une raison d'etre...Une force differente...
*Cenarius*-Tu as raison ma Reine, comme toujours, pardonne mon aigreur...Pardonne ma douleurs...
Astreya s'approche alors de Cenarius et pause sa tete sur le torse du souverain , sur son coeur...
*Astreya*-Il ne peut en etre ainsi...Elle ne peut mourir, il lui fallait connaitre la douleurs mais pas de maniere aussi tragique...
La Reine s'approcha alors de la depouille de sa fille, baissa lentement la tete et sentit les cheveux de Savyna,lecha sa peau et s'assied aupres d'elle, comme si elle venait d'enfanter... puis elle se mis a lecher le sang sur le coeur encore battant, comme pour le laver, quand il fut exempt de fluide elle le prit dans sa gueule et le deposa delicatement dans le trou beant sur la poitrine de sa fille...Puis se releva...
Une lueure verte intense emplie la biche, reflet de Lune semblait etre en plein jour
*Astreya*-Tu es Savyna qui se couche, tu seras Savyna qui se leve, pour toujours et a jamais tu seras vivante!Lunad Tep Ormic!
A cet instant, d'etrange racines sortirent du coeur et s'enfoncerent dans les chairs de la Druidesse, reconstituant ses tissus, jusqu'a ce que la robe dechirée laisse apparaitre le sein gauche de Savyna, intacte sans la moindre trace, de la terre sortit une brume lumineuse et parfumée qui enveloppa le corps de la Druidesse, qui commence a s'elever au dessus du sol.
*Cenarius*-Que fais tu ma reine? tu ne peux pas faire cela, c'est contraire a l'ordre des choses...Meme si je le veux aussi
*Astreya*-L'amour, mon roi, l'amour lui ne se plie a aucune loi, elle s'est donnée la mort par amour, c'est l'amour lui meme qui la ramene a la vie, et sachez que l'amour le plus puissant est celui d'une Mere pour sa fille...De la Nature elle meme pour ses enfants...a present partons, laissons les choses suivre leur cours, elle ne doit pas nous voir...
Astreya s'approcha et deposa un baiser sur le front de sa fille
*Astreya*-Soit forte mon enfant, soit digne...apaise ta colere et ton chagrin...Oublie la...Celle qui trouble ton ame.
A ce moment Cenarius et Astreya s'evaporerent mais la lumiere qui baignait tout reflet de lune ne se dissipa pas pour autant, car de puissantes forces etaient toujours a l'oeuvre...
Le corps de Savyna etait a present a hauteur d'un treant, une etrange lueur emanait de sa peau qui retrouvait peu a peu sa teinte normale... LA Lueur etait comme le resac des vagues, allant et venant de son corps, au rythme de son coeur qui battait de nouveau et dispensait la vie et la chaleur dans tout son corps...
Le sang et la dague au sol disparurent, avalés par la Terre alors que le corps de Savyna s'animait lentement, sa peau fine laissait entrevoir ses veines emplies d'un sang nouveau, on y devinait meme son coeur battre...
Son index gauche se leva legerement.
Le vent se leva alors, ca et la les animaux rugissaient, criaient...
La lumiere qui baignait Reflet de Lune disparue alors brusquement, comme absorbée par le corps de la Druidesse...
La Druidesse etait alors etendue sur sa couche, ses vetements avaient ete brulés par les forces presentes, consumés par la magie, laissant sa peau nue refleter la lumiere lunaire...Ses cheveux tombaient en cascade sur sa poitrine...le temps etait suspendue...
C'est alors que sous ses paupieres fermées, l'on devinait de legers mouvements...

Auberdine, Ponton du Lent Reflux, tard dans la nuit.

Une ombre s'éloigne parmi les ombres, se massant les poignets endoloris, lance un dernier regard par dessus son épaule en souriant, entre grimace triste et lassitude, puis presse le pas vers la terre ferme. Sur le pont du bateau pour Rut'theran, quatre Gardes du Temple, incrédules, commencent à s'invectiver devant une paire de menottes en mithril au sol, entre elles.

"Bon... y'a du boulot..."

Seul le gryphon sent l'ombre approcher.

La Druidesse se reveilla, l'air s'engouffrant violement dans ses poumons, comme un nouveau né, c'est dans la douleurs qu'elle revient a la vie.
Elle reprit peniblement son souffle....La lumiere du soleil emplissait la piece, au loin elle entendait des rires d'enfants, la lumiere jouait avec sa peau nue lui donnant des reflets de nacre...
Elle se leva lentement comme si tout son corps etait endolori...Puis se dirigea vers la vasque d'eau pour se rafraichir, la surface de l'eau, tel u,n miroir refletait son visage, comme si elle le voyait pour la 1ere fois, le visage radieux mais emplie d'une sauvagerie noble...Troublante...Elle rompit cette image en plongeant ses mains dans l'eau...
Elle s'approcha de la fenetre et leva les mains vers le soleil pour recevoir sa chaleur, sentir chaque parcelle de son corps respirer...
elle resta ainsi pendant plus d'une heure, immobile...Puis rouvrit les yeux et sortit sans meme se vetir et instinctivement se changea en faucon aus plumes noires argent.... Elle vola dos au soleil pour demeurer invisible aux yeux du monde, elle se sentait libre, sauvage et vivante....
Elle survola les forets, les lacs et les mers, pour revenir pret d'Orneval...
Les feulements d'un jeune traquelune , etrangement seul, puis des cris...
Elle se posa alors sur une branche non loin et observa la scene
De jeunes humains chassaient la mere de la pauvre bete, qui n'avait aucune chance... Mais plutot que de la tuer simplement, ils lancaient fleches, pierres branches de ronces...Dechirant la peau de la feline hurlant de douleurs et ne quittant pas son rejeton du regards...Lui pleurait devant ce sinistre spectacle...
Voila un jeu bien macabre....
Elle s'envola alors et decrivit des cercles au dessus du groupe d'humains pour faire diversion...
ce qui fonctionna, mais trop bien... Car ils la prirent pour cible et la toucherent d'une fleche dans l'aile droite, elle tomba lourdement au sol, dans un buisson...
Les humains s'approcherent avec curiosité car ils n'avaient jamais vue un tel oiseau...
L'un d'eux tendit la main vers le buisson et dans un grand fracas fut happé, s'en suivirent des grognements etranges puis le corps sans vie du jeune homme fut expulsé dans les airs et retomba a 10 metres de la, ses compagnons terrifiés prirent la fuite mais des racines sortirent du sol et les immobiliserent... Ils se retournerent et virent une Elfe de La Nuit sortie du buisson, entierment nue, telle une nymphe, quelques feuilles etaient prisent dans sa chevelure argent, mais aucune trace de fleche...
La lumiere filtrant a travers la canopée emplissait sa peau laiteuse d'une aura etrange...
Les jeunes humains etaient alors pris entre peur et desir...
La Druidesse s'avanca en hurlant, et courant comme un sabre de givre et lanca des nuées d'insectes sur eux, s'insinuant dans leurs vetements et sous leur peau, Les yeux, le nez...comme un feu rongeant de l'interieur....Ils hurlèrent de douleurs, elle brula alors leur peau avec une lumiere etrange qui venait de ses mains...Les chairs a vif, un seul etait encore vivant, elle s'avanca alors et ramassant une fleche au sol, la lui planta dans le coeur...
Elle s'approcha alors de la bete, la guerit et fit pousser des epines sur sa peau, qu'a l'avenir elle ne soit plus ainsi malmenée...
La Druidesse semblait calme malgrés ce qui venait de se produire...
Elle reprit la voie des airs et rentra paisiblement a Reflet de Lune
A peine arrivée chez elle , elle s'ecroula au sol, epuisée... Elle dormie ainsi pendant plusieurs jours.
A son reveil elle avait tout oublié...
*Notre tete... AIE...Treants! Apportez nous de l'eau et de la feuille argent... cette migraine est atroce.
Les treants s'executerent et elle se leva...
Ils se couvrerent soudain de fleurs...La Druidesse devient violacée quand elle se rendit compte qu'elle n'etait pas en tenue descente....
Elle cria et des eclairs jaillirent dans toute la piece
*Tournez vous!!!!!!!!!!!
Elle s'habilla en hate avant de rejoindre Darnassus